Brief mit eigenh. Unterschrift „NP“ an den Kriegsminister de Feltre
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Ausführlicher Brief an den Herzog de Feltre, Henri Clarke d’Hunebourg (1765-1818). Er behandelt die in Deutschland stationierten Truppen. Der Kaiser wiederholt seine Befehle bezüglich dem Kauf von Artilleriegeschützen für die beiden Divisionen, die sich in Köln und Bonn befinden:
„[…] Il est probable qu'après que j'aurai vu les deux divisions j'en enverrai une à Erfurt, et je conserverai I'autre dans le Grand Duché de Berg. - Je vous ai fait connaître ce que chaque régiment de carabiniers et de cuirassiers devait avoir, c'est à dire, un caisson d'ambulance et une forge de campagne. Les divisions doivent avoir des affaires du génie, d'artillerie, des adjoints et des administrateurs dans la proportion observée dans les campagnes précédentes [...] cela doit se faire insensiblement dans le courant de l’année. - Quant à l'artillerie, ce doit être l'objet d'un rapport particulier. Je ne puis me souvenir de ce qui s’est fait dans mes campagnes passées ; mais le plus simple et de suivre ce qui a eu lieu antérieurement. Les batteries attachées à la Cavalerie tirent beaucoup ; il faut donc qu'elles soient bien approvisionnées. J'avais dans mes campagnes passées attaché un parc de réserve aux divisions ; on sera toujours à tems de les réunir au parc général des divisions. Il faut qu'il y ait ce qui est nécessaire pour faire la guerre, c'est à dire un simple approvisionnement marchant avec les pièces, et un demi-approvisionnement, selon ce qui a été pratiqué pour l'armée de Pologne, qui soit toujours au parc de chaque division. Il faut que tout cela existe au complet dans les lieux où je ferai hiverner ces divisions, de sorte que si je suis dans le cas de former une réserve de cavalerie, la réunion de l'artillerie de réserve des quatre divisions forme le parc de réserve. Dans ce cas, un général d'artillerie sera nécessaire pour commander ce parc comme cela s'est pratiqué. Si au contraire je juge à propos d'envoyer ces divisions dans le corps d'armée, elles emmèneront leur parc d'artillerie qui se joindra au parc de réserve du corps d'armée. - I1 me semble que j'ai ordonné
que chaque régiment de cuirassiers eut un certain nombre de carabines. Les régiments que j'ai passés en revue n'en ont pas. Faite- moi un rapport la dessus. Il est insensé que parmi 3000 hommes, il n'y en ait pas un qui ait une arme à feu. Il me semble qu'autrefois les cuirassiers étaient armés de mousquetons. Faite- moi connaitre les ordres que j'ai donnés et ce qui s'est pratiqué depuis six ans, et pourquoi les cuirassiers n'ont plus aujourd’hui de carabine […]“
Napoleon äußert seine Absicht, nach Inspektion der beiden Truppen, eine davon nach Erfurt zu schicken und eine im Großherzogtum Berg zu behalten. Gran-Duché de Berg et de Clèves war ein von 1806 bis 1813 bestehender napoleonischer Satellitenstaat mit Hauptstadt Düsseldorf. Napoleon erwähnt die Ausstattung, über die jedes Regiment zu verfügen habe, darunter einen Krankentransport und eine Feldschmiede. Zudem lässt sich der Kaiser über die personelle Zusammensetzung der Regimenter aus. Der Artillerie weist er besondere Bedeutung zu, sie müsse Gegenstand eines Sonderberichts sein. Dabei solle das angewandt werden, was sich in der Vergangenheit bewährt habe. Napoleon geht dabei ins Detail. So spricht er an, dass die Geschütze der Kavallerie oft abgefeuert würden und deshalb besonders gepflegt werden müssten. Er erklärt, was für die Versorgung während eines Krieges besonders wichtig ist: eine einfache Versorgung der Truppen nach dem Vorbild der polnischen Truppen. Napoleon geht es darum, dass die Divisionen alle von ihm aufgeführten Maßnahmen an ihren Überwinterungslagern erhalten, damit er - wann immer er möchte - die gut ausgestatteten Truppen zusammenziehen kann. Für die Organisation sei ein général d’artillerie von Nöten. Gegen Ende des Briefs kritisiert Napoléon, dass seine Anweisungen, dass jedes jedes Kürassierregiment eine bestimmte Anzahl von Karabinern haben sollte, nicht befolgt wurden. Er habe dies überprüft. Der Herzog solle darüber Meldung erstatten, denn es sei „verrückt“, dass keiner der 3000 Männer über eine Waffe verfüge. Die Kürassiere seien doch früher bewaffnet gewesen. Dann wird er konkret: „Lassen Sie mich wissen, wie meine Befehle lauteten, was in den letzten sechs Jahren getan wurde und warum die Kürassiere keine Gewehre mehr haben.“
Der Adressat, Henri-Jacques-Guillaume Clarke, comte d’Hunebourg, duc de Feltre, war ein französischer General. Im Feldzug gegen Österreich 1805 wurde er Gouverneur von Wien, 1806 Gouverneur in Erfurt, dann in Berlin. 1807 kehrte er nach Paris zurück und wurde Kriegsminister. Er verwaltete dieses schwierige Amt mit großem Geschick und seltener Uneigennützigkeit, aber auch mit rücksichtsloser Strenge. Später, bei Napoleons Sturz, spielte er eine unrühmliche Rolle. Er stimmte für die Absetzung des Kaisers und wurde dafür von Ludwig XVIII. zum Pair ernannt.