Gabriel Riqueti Comte de Mirabeau

Mirabeau, Gabriel Riqueti Comte de

französischer Staatsmann, einer der grossen Rhetoren der Revolutionszeit (1749-1791). Eigenh. Brief mit U. („Mirabeau fils“). [Paris?]. 4to. 2 SS. An zwei Stellen Tintenfrassschaden.
5.500 € (48497)

An seinen „bon ange“ M. Boucher, den ‘premier commis du Secret’ und Delegierter des Polizeileutnants Lenoir, der sich mit dem Gedanken trug, Verleger zu werden. Mirabeau macht ihn auf Fallstricke und Gaunereien der Autoren und Raubdrucker aufmerksam. „... Je n’ai rien à dire à votre arrangement de libraire si vous êtes parfaitement sûr de sa probité. Mais je vous avertis que si vous n’en êtes pas précisément très sûr, c’est là le moyen le plus infaillible pour être volé, parce que ces MM.

exagèrent les avances tant qu’ils veulent. 2°. Qu’ils tirent à 4000 au lieu de 2000 et en vendent 2000 pour leur comte ... et qu’ils rejettent tout le mal sur les contrefaçons; je pourrois ajouter mille choses. Au reste je n’ai point assez du tiers; l’auteur doit avoir moitié. Non que le tiers bien fidèlle ne fut probablement assez; mais l’infidélité est prévoyable même de la part d’un honnête homme à cause des fripponneries en sous-ordre, et puis viennent si vague que ce mot le tiers du bénéfice supporterai – je les banqueroute, les cas fortuits; attendrai-je trois ans la rentré de mes fonds, comme est le calcul ordinaire des libraires? ... Enfin, faites pour le mieux; mais c’est en sortant d’ici qu’il me faut nécessairement mon pauvre argent pour m’habiller ... c’est une sottise que détourner le public par une première édition sans estampes. Quelque contrefacteur prendra l’avance pour celle à estampes que l’on montre ce Boccace à quel homme de lettre que l’on voudra. S’il ne dit pas que le mien fera tomber tous les autres passés, présens et à venir, je donne mon ouvrage pour rien si votre libraire savoit ses intérêts ... Encore une fois mon bon ange puisque vous daignez prendre cette peine, faites pour le mieux; mais du moins si l’on fait une édition sans estampes, réservez moi du moins un droit sur l’édition à estampes, mais prédisez lui qu’infailliblement il se repentira de ne pas commencer par elle ... Adieu mon bon ami. Que de peines vous prenez pour moi! et combien mon coeur en est re- connaissant; je vous aime avec toute la ten- dresse que vous méritez, et je vous prise comme un véritable ange ... que le ciel a envoyé à l’aide d’un malheureux qu’il savoit bien plus malheureux que capable ...“ Der verheiratete Mirabeau hatte sich in die ebenfalls verheiratete Marie Thérèse Sophie Richard de Ruffey verliebt und war mit ihr 1776 durchgebrannt. Die beiden wurden 1777 in Amsterdam aufgegriffen, die schwangere Sophie in eine ‚maison de santé’ und Mirabeau, der in Abwesenheit bereits wegen Ehebruchs zum Tode verurteilt worden war, in das Gefängnis von Vincennes gesteckt, wo er bis 1782 inhaftiert blieb. Beilage: koloriertes, gestochenes Portrait Mirabeaus, leicht gebräunt..

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Mirabeau, Gabriel Riqueti Comte de

französischer Staatsmann, einer der grossen Rhetoren der Revolutionszeit (1749-1791). Eigenh. Brief mit U. („Mirabeau fils“). [Paris?]. 4to. 1 S.
8.500 € (54538)

An einen unbekannten Empfänger, der offenbar einige Werke Mirabeaus herausgibt. Mirabeau informiert ihn über den Fortschritt der Arbeit und dass es insgesamt fünf Bände werden. Außerdem bespricht er eine Geldfrage mit seinem Freund: “O du moins voilà de votre écriture ; et je suis tranquille ; je vois mon bel ami que vous serez un peu honteux de m’avoir grondé dimanche en voyant arriver (et vous devez l’avoir eu dès hier) le premier volume de Boccace. Je vous ai adressé de plus aujourd’hui des estampes, cartouches et culs de lampe pour le premier volume.

Je vous déclare en outre que mon 4e volume avance ; or il y aura tout au plus cinq ; […] Cependant vous pouvez compter sur le 2e dans ce mois ci et sur le 3e dans les premiers jours d’août. Pour moi, j’aurais tout fini ce mois ci. Au reste Beau [illegible], je ne sais ce que vous voulez me dire par votre remettre au courant ; je n’ai que faire que vous vous remettiez au courant pour me souvenir de ce que vous recommandez ; mais si c’est à un courant pécuniaire et que vous m’ayez fait la moindre avance je vous gronderai fort et ferme ; car je ne veux point cela, attendu que vous n’êtes riche qu’en sentimens. De plus il me paroit que j’ai assez fourni au libraire pour être au moins au courant ; qu’il s’arrange, mais par dieu et par diable, il me faut des culottes ce mois ci, et à l’écrivain quelques Louis. […]”..

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Mirabeau, Gabriel Riqueti Comte de

französischer Staatsmann, einer der grossen Rhetoren der Revolutionszeit (1749-1791). Eigenhändiger Brief o. U. O. O. u. D. “samedi”. 32mo. 1 S.
1.800 € (59807)

An einen gewissen “Crochet”, mit der Bitte, so schnell wie möglich zur Besprechung einer wichtigen Angelegenheit vorbeizukommen: “Faites moi le plaisir, Mon cher Crochet, de venir le plutôt que vous pourrez. J’ai plusieurs choses à vous dire, et il faut que vous me mettiez au courant de plusieurs autres, avant l’ouverture de l’assemblée. […]”

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