Schriftsteller (1821-1880). Eigenh. Brief mit U. („votre géant“). [Croisset. 1 S. 8vo.
9.000 €
(24818)
An seinen Freund Edmond Laporte über ein geplantes Denkmal für seinen 1869 verstorbenen Jugendfreund Louis Bouilhet: „Mme Regnier vient demain à 11h. Donc j’attends mon bab demain soir à 6h½ – d’autant plus que j’aurai besoin de lui vendredi matin pour l’affaire Bouilhet. Mulot viendra m’en parler et nous aurons une circulaire à rédiger. Et vous, vieux, quoi de neuf? A demain soir! [...]“. – „Bab“, so Flauberts hübsches Wortspiel, meint „la porte“ in Arabisch. – Mit Stempel der Sammlung Edmond Laporte am linken unteren Rand („EL“).
ecrivain (1821-1880). L.A.S., Croisset mardi soir [27 octobre 1868], à Ernest Feydeau. 3 pages in-8.
48.000 €
(46921)
Belle lettre sur la préparation de LÉducation sentimentale. - ... «Je passe mon existence à me monter & à me démonter le bourrichon. Après avoir été pendant une semaine et demie, sans dormir plus de cinq heures sur vingt-quatre, je suis présentement affecté de douleurs carabinées à locciput. Jai besoin dune bosse de sommeil. [...] Je tavouerai que je ne suis pas gai, tous les jours. Je finis par être fourbu comme une vieille rosse. - Dautant plus que je ne suis pas sans de violentes inquiétudes sur la conception de mon roman ? Mais il est trop tard pour y rien changer !»...
Il aura fini dans une huitaine le second chapitre de la dernière partie, et il espère être affranchi du tout, au mois de juillet prochain. Mais il ne recommencera plus à peindre des bourgeois: «Ah ! non ! ah non ! Il est temps que je mamuse»...{CR}Puis il signale par de grands traits marginaux deux questions auxquelles il voudrait des réponses: «1° Quels étaient en juin 48 les postes de la garde nationale dans les quartiers Mouffetard St Victor & Latin. 2° Dans la nuit du 25 au 26 juin [...] était-ce la garde nationale ou la ligne qui occupait la rive gauche de Paris. Je me suis déjà adressé à pas mal de personnes, & on ne ma pas répondu. Je reste le bec dans leau, avec trois pages blanches»... - Il est allé à Paris pour la première de Cadio [de George Sand et Paul Meurice], mais il croyait Feydeau à Trouville. Il donne des nouvelles de sa mère, puis reprend le récit de ses occupations: «je reste à Croisset où je vis comme un ours. Je deviens dailleurs de plus en plus irritable & insociable. Je finirai par ressembler à Marat ! qui est une belle binette, quoique ce fût un rude imbécille. - À mes moments perdus je me livre à létude de la Révolution française»....
French writer (1821-1880). Rare ALS in French, signed “Gv Flaubert,”. s. l. 8vo. 1 page.
14.500 €
(48502)
Letter to Ivan Turgenev. In full (translated): “I think tomorrow I'll be at Courmanche. Come and take me at 9 a.m. to go to Hugo's father. Answer me so that I know if I have to wait. I do not! It's not worth it, I expect you until 9 ½.” Affixed to the free end page of a gorgeously leatherbound limited edition of Flaubert’s La Légende de Saint-Julien l'Hospitalier, numbered 130/200, published by Ecole Estienne, 1937. In fine condition, with foxing to pages of the book. Flaubert was Turgenev’s closest literary friend, and they shared similar social and aesthetic ideas.
During this period both writers were living in Paris, and Flaubert hosted a group of writers every Sunday afternoon at his apartment—in addition to Turgenev, the likes of Emile Zola, Guillaume de Goncourt, Guy de Maupassant, Alphonse Daudet, and Henry James frequented these informal gatherings. The correspondence between Flaubert and Turgenev is very well-known, and this letter was published in Volume IV of Flaubert’s collected letters. An excessively rare piece of the highest literary interest..
French writer (1821-1880). Autograph letter signed to his mother Caroline. n.p.n.d. 8vo. 1 page. Blue paper.
5.000 €
(59838)
Flaubert is giving his mother some instructions: „Cher vieille, Arrange toi pour Edmond en arrivant demain à Croisset ait la clef de mon cabinet afin qu’il puisse le nettoyer & y faire du feu. A bientôt donc. Je t’embrasse ton fils“. - Flaubert, attaché à sa terre Normande vécut à Croisset avec ses deux Caroline tendrement aimées : sa mère, Caroline Flaubert, et sa nièce Caroline Commanville, fille de la sœur de l’écrivain, une autre Caroline, décédée le 22 mars 1846 quelques semaines après la naissance de sa fille et deux mois après la mort de leur père le 15 janvier de la même année.
French writer (1821-1880). Autograph letter. 8vo. 1/2 page.
1.200 €
(61523)
To Catulle Mendes about his work „Le Candidat“: „Pourquoi n’êtes-vous pas venu, hier, me voir avec Judith? Vous recevrez la pièce imprimée, vers la fin de cette semaine“.
French writer (1821-1880). Autograph Letter Signed „Gu. Flaubert“. n. p., n. d. (“nuit de mardi“). 8vo. 3 1/2 pp.
14.000 €
(61533)
To [Ernest] Feydeau, with 4 lines of verse,. Characteristically exuberant nocturnal note by Flaubert to his close friend Ernest Feydeau (1821-1873). He begins, in translation: „I do not know who wrote 'I would like to throw the world on its face!' - a desire which I share. It sounds Biblical? But it is maybe from Shakespeare?" He continues with some literary gossip ("quel bouquin emmerdant!") and closes with a poetic fragment that he found in his papers which Flaubert stipulates "Please note: should be shouted:" "Let me celebrate you Women, treasures of love that the Almighty Deigned to send us on a merciful day To relieve our boredom!"
French writer (1821-1880). Autograph letter signed „Gu. Flaubert“. 3 pp. ½ . 8vo (132 x 102 mm). Blue paper.
7.500 €
(61574)
Après la mort de son ami d'enfance, Louis Bouilhet, le 18 juillet 1869, Flaubert se démène pour faire représenter sa pièce Mademoiselle Aïssé et faire publier ses Dernières chansons. Il écrit au fils adoptif de Bouilhet, Philippe Leparfait : "Camille Doucet est enthousiasmé d’Aïssé & prétend que ce sera un succès colossal. Je vais tâcher d’avoir le père Beauvalet pour le rôle du Commandeur -- & Berton le père pour le chevalier. Ces MM m’ont proposé le fils qui est déjà engagé à l’Odéon j’ai dit merde très fortement".
Il essaye de faire paraître des pièces inédites dans Le Moniteur : "il ne serait pas mal, d’ici à là pièce, d’en publier trois ou quatre pour soutenir l’attention sur notre propre vieux". Il demande à Leparfait "d’en copier quelques-unes. -- Qui ne soient ni politiques ni religieuses". Le 6 janvier 1872, Flaubert réussit à faire jouer Mademoiselle Aïssé à l’Odéon, mais après bien des difficultés et sans grand succès. La même année, il fait publier Les Dernières chansons, en les accompagnant d'une très belle préface. Références : G. Flaubert, Correspondance, IV, p. 92-93..
Schriftsteller (1821-1880). Eigenhändiger Brief mit Unterschrift. [Paris]. 8vo. 1 p. Blaues Papier.
3.500 €
(83928)
Schöner Brief, über die Entstehung des Dramas „Faustine“ seines Freundes Louis Bouilhet (Porte Saint-Martin, 20 février 1864). „Chère Présidente, Voici une loge 1° parce qu’on vous aime & 2° parce que vous êtes bien gentille & bien aimable Vous ne m’en voulez pas (comme tant d’autres) de n’avoir pu vous faire assister dans la loge impériale à la 1ère de Faustine! – quel embêtement que les billets! Je vous adore de plus en plus! – Ah! si j’étais une des bêtes du Jardin d’acclimatation comme je vous verrais souvent. Mille tendresses et un long baiser sur vos beaux bras' Votre vieux soupirant […]“ - Correspondance (Pléiade), t. III, p. 379.
French writer (1821-1880). "Législation depuis Charlemagne jusqu'à Hugues Capet". Autograph manuscript. N. p. o. d. Folio. 4 pp. on 2 ff.
18.000 €
(48420/BN30873)
Notes for a perhaps unfinished work on Charlemagne: "1. La législation selon les races a été remplacée par la législation selon les conditions sociales et les [illegible] le pouvoir législatif central et l'unité qui en résultait dans certains parties de la législation surtout dans la législation publique ont disparu. Il y a une charte [illegible] tous les articles des capit qui concernent la morale, la religion les affaires canoniques […]". - Stamped twice "Vente Flaubert" (Antibes, April 28-30, 1931); slight ruststains from old paper clip, and small damage to edges; mild toning.
French writer (1821-1880). Autograph letter signed. Croisset. Large 8vo. 1 p.
12.500 €
(47637/BN32464)
To Alfred Nion, Flaubert writes for news of his "fairy" play, Le Chateau Des Coeurs; desiring to demonstrate that this old form can be profitably revived, he is nevertheless pessimistic about the sucess of his play: "Eh bien, et la Feerie, cher ami? Je crois que contrairement au proverbe 'pas de nouvelles, bonnes nouvelles' la chose est completement flambée? Mon seuil en est tout fait. J'avais cependant été bien aise de gagner quelques portraits de l'empereur sur metal, avec cette folichonnerie […] on peut se servir d'un cadre usé [pour] rajeunir un vieux genre.
Tu serais bien gentil de me dire ce que ton patron en a pensé". - Dated in the hand of Caroline Commanville, his literary executor; light creasing along old folds..
Schriftsteller (1821-1880). "Heresie d'Arius". Eigenh. Manuskript. O. O. u. D. 2 SS. Schmal-folio.
14.500 €
(49326/BN33661)
Umfangreiche Niederschrift von Anmerkungen zu der zentralen Figur in Flauberts "La Tentation de Saint-Antoine". Das Werk erschien 1874, nachdem sich Flaubert (1821-1880) mehr als zwanzig Jahre mit dem Stoff auseinandergesetzt hatte. - Die ausführlichen Notizen beziehen sich auf den Streit zwischen Arius und Alexander, Bischof von Alexandria, die darauf folgende Verbannung Arius' und schließlich seine Verurteilung als Häretiker durch Kaiser Constantin. - Neben Gnostikern, Montanisten, Göttern der Antike, Buddha, Isis und Sphinx erscheinen dem ermatteten Antonius in Flauberts Roman auch Häretiker und Arianer, um ihn in Versuchung zu führen.
- Manuskripte von Flaubert sind sehr selten. - Leichte Knickspuren, oben zwei kleine Tintenflecke. - Ehemals gerahmt, dadurch eine Seite leicht gebräunt..
French writer (1821-1880). Autograph letter signed ("Gve. Flaubert"). No place. 8vo. 2 pp.
4.500 €
(72288/BN46066)
In French, an effusive and impatient letter to a fellow author and collaborator, offering advice on keeping the earnings of his poems, that he cannot access a notebook because he thinks he locked it up in an attic trunk together with the key, and that he is dissatisfied with the preface he wrote. In part, in translation: "Another question. What title? 'Posthumous Poetry' would only be good for a sub-title. I've been ransacking my brains and haven't come up with anything. - I've re-read my preface, with which I am not very satisfied.
It seems cold, awkward, and poorly written. In short, it displeases me. I am going to rework it only insofar as correcting it goes. As for doing another one, I haven't got the time, and anyway, I can't see how I could do it better, even though I think it rather shabby." - Light chipping at edges and to centerfold, some small tape repairs to verso..
French writer (1821-1880). Autograph letter signed. Croisset. 8vo. 1 page on bifolium.
4.200 €
(83083/BN54517)
To the writer Edmond About (1828-85), declining his dinner invitation as he is no longer in Paris, having left the city in exasperation with the masons working on the floor above him, planning to see About next winter: "Je ne pourrais pas diner chez vous lundi, mon cher About, parce que je ne suis plus à Paris. J'ai quitté précipitamment 'la nouvelle Athènes' mardi dernier - etant exasperé par les maçons qui travaillent au dessus de ma tête. Donc à l'hiver prochain! [...]". - With pencil note "Flaubert" by a former collector; small marginal flaws.
French writer (1821-1880). Autograph letter signed. Croisset. 8vo. 1 page on bifolium.
4.500 €
(83084/BN54518)
To the writer and critic Jules Lemaître (1853-1914). Flattered by an article on his "novels of contemporary mores" published in the "Revue politique et littéraire", Flaubert impatiently awaits Lemaître's next work, and concludes with an invitation to his home in Croisset, where he plans to remain all winter, working on "Bouvard et Pécuchet" (an unfinished novel published posthumously in 1881): "Comment vous remercier de l'article? et de la lettre que l'accompagne! Vous me confondez c'est trop! & d'abord, je suis loin d'avoir la science que vous me prétez! [...] J'attends la fin de votre oeuvre (car c'en est une) avec [...] impatience.
Alors, nous causerons un peu longuement mais ce qui serait plus commode ce serait de causer à Croisset [...] Venez donc, quand il vous plaira. Je ne bougerai d'ici, de tout l'hiver, ayant à cœur de finir le lourd bouquin que j'élabore [...]". - Small marginal flaws; slightly fingerstained..
verkauft
E. Brief mit U.
Autograph ist nicht mehr verfügbar
Gustave Flaubert (1821-1880), Schriftsteller. E. Brief mit U. O. O., „Lundi 7“ [April 1879]. 1¾ SS. 8°. – Schöner und freundschaftlicher Brief an Julia Daudet (1844–1940), die Gattin von Alphonse Daudet, mit herzlichen Worten für Ihr eben erschienenes Buch „Impressions de nature et d’art“, Betrachtungen über die Literatur, ihren Gatten Alphonse und dessen letztes Buch „Les rois en exil“ und mit dem Eingeständnis, daß er sich alt und schwach fühle: „Je ne saurai vous dire le plaisir que m’a causé ‚L’enfance d’une parisienne’. Si le mot charmant n’était pas banal, je l’écrirais. Sans appareil scientifique, sans surcharge de couleurs, sans prétention à l’idéal ou au naturalisme, vous faites sentir ce que vous avez ressenti. Il m’a semblé parfois, en vous lisant, que j’avais été autrefois une petite fille, jouant aux Tuileries, marchant dans la rue de Rivoli, et vivant dans cette bonne vieille maison avec ses ornements Empire et ses grandes armoires. C’est un régal pour moi qui aime la Littérature en soi que de lire des choses pareilles. La race de votre style est très noble et très délicate. Si artiste, sans en avoir l’air! Voilà le difficile! Dans vos pensées détachées, j’en ai trouvé plusieurs qui m’ont semblé ahurissante de vérité et de tournure, comme celle sur les jets d’eau. Les deux pièces de vers que j’aime le mieux sont ‚A mon fils’ et ‚La chambre aux joujoux’. Et dans les études littéraires, j’ai relu avec un nouveau chatouillement d’amour-propre tout ce qui me concerne. Je ne pourrai pas aller vous remercier avant un mois ou six semaines, car je ne puis faire encore que quelques pas dans mon Cabinet. Le Temps ne donne pas le roman1 de votre mari. Pourquoi ? Dites lui donc (à votre mari) de m’écrire un peu. Serrez lui la main de ma part, et permettez moi Madame de baiser la vôtre, en vous priant de me croire votre très respectueux et affectionné serviteur (et copain). | Gustave Flaubert“. – Der einzige bislang bekannte Brief Flauberts an Julia Daudet.
E. Brief mit U.
Autograph ist nicht mehr verfügbar
Gustave Flaubert (1821-1880), Schriftsteller. E. Brief mit Paraphe O. O., „Mercredi matin“ [Oktober 1871]. 2 SS. 8°. – An den mit ihm seit Kindheitstagen befreundeten Charles d’Osmoy, dem er u. a. mitteilt, daß er es gerne sähe, wenn man im Théâtre de l’Odéon „Mademoiselle Aissé“ aufführen würde, ein Stück des mit ihm befreundeten und zwei Jahre zuvor verstorbenen Dichters Louis Bouilhet. Weiters über „Le sexe faible“, ein unveröffentlichtes Buch Bouilhets, und mit der Einladung, doch zu ihm nach Croisset zu kommen und gemeinsam daran zu arbeiten: „„Maintenant que tu es rassuré sur le sort de ton enfant, je puis te parler d’affaires. Perrin n’a pas voulu d’Aïssé! Il trouve la pièce dangereuse pour les Français. Si B. vivait m’a t-il dit, il l’aurait reçue avec enthousiasme parce qu’il y souhaiterait des changements que l’auteur seul peut faire. Bref, elle sera jouée à l’Odéon après la pièce de Charles Edmond, dans le mois de xbre, probablement. Je dois revenir dans une quinzaine pour la lecture au foyer, peu de temps après on la mettra en répétition. Il a bien fallu accepter pour le chevalier Berton fils! – quant aux rôles secondaires, je suis bien embarrassé, et plus que jamais j’aurai besoin de toi. Car tu comprends que j’encaisse une lourde responsabilité, mon bon. Perrin a appelé mon attention sur deux ou trois endroits, où ton avis me serait nécessaire. Il faudrait que nous passions deux ou trois jours seuls à causer tranquillement. Il s’agit de coupures importantes, ces MM. de l’Odéon vont en faire d’absurdes! je suis bien embêté. J’apporterai à Perrin le sexe faible pour savoir ce qu’on peut en faire. Adieu. Je t’embrasse. Tâche de venir à Croisset. Nous serions mieux qu’à Paris-car nous avons beaucoup de choses à nous dire. Ils veulent me donner Mlle Colombier pour Mme de Tencin! Je t’embrasse. Gve Flaubert. Je suis sûr qu’ils vont vouloir faire des économies sur la mise en scène, ton autorité serait prépondérante. Tout le monde dit que tu vas devenir ministre des Beaux-Arts. Beaucoup même le croient [sic]“.
Eigenh. Brief mit U. („GuFlaubert“).
Autograph ist nicht mehr verfügbar
An seinen Schulfreund, den Schriftsteller Louis Bouilhet, mit der Mitteilung, daß er am Samstag in Paris sein und ihn hoffentlich sehen werde. – Etwas knittrig und lichtrandig.