19 (16 eigenh. und 3 ms.) Briefe mit U. sowie 3 eh. Visitenkarten.
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Meist an ihren Verleger Jacques Paul Heugel (1890–1979), meist Verabredungen oder Dank für Einladungen. Einmal eine enthusiastische Reaktion auf eines seiner Bücher: „Ce que j’ai pu lire de votre volume qui m’est parvenue ce soir, m’autorise à vous remercier sans plus tarder de la grande et profonde joie que m’apporte votre amicale attention – la haute et noble pensée, la force de l’expression, la pureté de la forme s’imposent dès les premières lignes et il se dégage de votre livre ce quelque chose de mystérieux qui donne un sens au plus grand bonheur comme à la plus profonde douleur.“ Der längste Brief ist ein Bericht über ein Vorspiel von ‚La Ville Morte’ bei Carré (möglicherweise Albert Carré, 1852–1938, Regisseur an der Comédie Française): „Nous avons, comme je vous l’avais dit, été chez Carré dimanche et si nous devons juger de son impression par l’accueil qu’il a fait à notre partition, nous devons nous estimer bien heureux. En effet, aussi bien lui que Madame Carré se sont montrés pleins d’une attention infatigable, semblant se familiariser de suite avec tous ces thèmes. D’autre part, Wolff (le chef d’orchestre) qui est un de mes anciens camarades de classe, a dit des mots qui nous ont été au cœur. Ne riez pas de mon enthousiasme, cher Monsieur Heugel, et ne vous méprenez pas sur le sentiment qui dicte ces lignes […] mais vous vous intéressez à la Ville Morte si affectueusement, si fidèlement, que nous tenons à ce que vous sachiez tous les évènements qui précèdent son apparition – et que sans fausse pudeur, nous vous les racontons. J’ajoute que nous en avons donné une très mauvaise audition ! Pugno très enrhumé ne pouvait pas chanter, quant à moi, j’ai la gorge dans un tel état que je suis contrainte de quitter Paris afin de prendre au moins un mois de repos complet – sans dire un seul mot. Vous dire l’énorme souci que j’éprouve ne m’est pas possible mais vraiment ---- je m’arrête, car je ne veux pas vous importuner avec mes misères. » – ‚La Ville Morte’ ist eine Oper, die Nadje Boulanger gemeinsam mit Raoul Pugno (1852–1914, französischer Komponist und Pianist) komponierte. – Vereinzelt mit kleinen Randläsuren und Stempel des Archiv Ménestrel.