Vous avez eu simplement le tort, je crois, de chercher dans mes articles une physionomie complète de Sainte-Beuve, lorsque j'ai simple seulement voulu étudier, à son propos, une phase très caractéristique de notre critique française. Permettez-moi de vous dire aussi que je ne sais pas très bien ce que vous appelez mon « système ». Si c'est de ma personnalité dont vous parlez, il est certain qu'il m'est difficile de la dépouiller. J'admets avec vous, si vous le désirez, que Sainte-Beuve affectait d'avoir le système de ne pas avoir de système. Mais il avait une personnalité, et des plus marquées, des plus persistantes, contre laquelle je me suis heurté, dans chacune de ses pages. Voilà tout bonnement les deux systèmes en présence : la façon dont il sentait et la façon dont je sens ; et je suis persuadé d'une chose, c'est que je l'accepte, tandis qu'il ne m'aurait sans doute pas accepté. Donc ma formule est plus large. Le combat de la vérité sera éternel, même entre les hommes de bonne foi, parce que nous cherchons tous la vérité dans une voie différente. Enfin, vous avez senti que je voulais être juste, et cela me suffit. Je n’ai jamais eu l’ambition de vous en demander davantage. Un de ces jours, je complèterai mon étude par un article dont vos lettres m’ont donné l’idée. Il y a là pour moi un scrupule. Merci, cher monsieur, de l’attention avec laquelle vous voulez bien me lire, et croyez-moi votre très dévoué. Emile Zola | 23 rue de Boulogne“.
Nach einer Passage, in der Zola ein „System“ der Art und Weise, wie in Frankreich auf Literatur geblickt wird, streift, unterstreicht er, dass Sainte-Beuve eine der ausgeprägtesten und hartnäckigsten Persönlichkeiten war, auf die er getroffen sei. Zola bemerkt, die beiden hätten unterschiedlicher kaum sein können, und dass er, Zola, Sainte-Beuve akzeptierte, aber bezweifelt, dass dies auch im umgekehrten Fall gegolten hätte. Danach äußert er sich dahingehend, dass das Ringen um die Wahrheit ewig anhalten werde, weil jeder für sich auf eine andere Art und Weise nach der Wahrheit suche. Zola merkt an, Troubat habe das Gefühl gehabt, dass Zola fair sein wollte - „und das reicht mir“.
Charles-Augustin Sainte-Beuve rezensierte in seiner Rolle als Literaturkritier auch Bücher von Emilé Zola. Zum Beispiel schrieb er über dem Roman „Thérèse Raquin“ aus dem Jahr 1867. Saint-Beuve galt als Leuchtturm in der Literaturlandschaft Frankreichs im 19. Jahrhundert, seine Kritiken waren gefürchtet. Marcel Proust schrieb einen ganzen Aufsatz über Saint-Beuve. Zola wurde verrissen, Balzac bewertete Saint-Beuve völlig unter dem, was die Nachwelt schließlich von ihm hielt. Mit Victor Hugo überwarf er sich, die Brüder Goncourt wurden kritisiert, ebenso George Sand oder Guy de Maupassant.
Emilé Zola traf Sainte-Beuve das erste Mal im Juni 1863, als er dem Literaturkritiker im Auftrag des Verlags Hachette Material für einen Artikel brachte. Wie in „Zola between Taine and Sainte-Beuve 1863-1869“ von R. Butler (The Modern Language Review, 1974) nachzulesen ist, schrieb Zola im Oktober 1879 einen Artikel für Le Massager de l’Europe, in dem er sich auf Sainte-Beuves Kritik an „Thérèse Raquin“ erinnerte. Es ist anzunehmen, dass sich der Briefwechsel zwischen Zola und Troubat darauf bezieht..