eigentlich François-Marie Arouet Voltaire

Voltaire, eigentlich François-Marie Arouet

französischer Schriftsteller (1694-1778). Brief mit eigenh. Unterschrift. Ferney. 4 Seiten 4to.
$ 10,184 / 9.500 € (62575)

An G. J. D. de Bacquencourt. Wunderbarer, diktierter Brief des 82jährigen, in dem er sich für die Bewohner von Ferney einsetzt, die zum grossen Teil aus Genf und Savoyen geflüchtet oder eingewandert sind und in Ferney eine blühende Uhren-Industrie aufgebaut haben. „[…] ce sont pour la pluspart des Genevois, des Suisses, des Savoyards qui travaillaient autrefois à Genêve. ils y étaient sur le pied d'habitants; ils se déclarérent pour les loix que proposait L'ambassadeur de france, et que les bourgeois rejettérent en 1768.

Les bourgeois prirent les armes contre eux ... plusieurs familles furent obligées de sortir de la ville. réfugiées à ferney je leur procurai quelque secours; elles s'y établirent. Le Roi daigna les protèger et leur promettre de travailler avec les mêmes encouragements qu'elles avaient à Genêve avant les troubles. peu à peu la Colonie grossit et elle composait il y a trois mois une petite ville d'environ douze cent ames. Vous savez, Monsieur, que sur une frontiere des artistes étrangers ne sont pas aisés à retenir, et qu'il vont en foule porter ailleurs leur industrie, dès qu'ils craignent de n'être pas favorisés. C'est dans ces circonstances que j'ai eu recours à vos bontés. je ne demandais pour eux que la confirmation de la grace dont ils ont joui pendant plusieurs années. Ils offraient même de paier à l'état pour leurs ouvrages, un impôt qu'ils n'ont jamais payé. ils offraient de paier vingt sous par montre en travaillant au même titre que Genêve. Les genvois paient au Roi un écu; et si la Colonie de ferney était encouragée, il est clair que les vingt sous de ferney produiraient à la longue une somme plus forte que les écus de Genêve, puisque les genevois ne paient que pour ... leurs montres vendues en france, et que les colons de ferney paieraient pour toutes les montres qu'ils fourniraient aux pais étrangers […] Je vous suplie de me faire savoir si vous me permettez de vous adresser une autre requête concue sur les idées que je viens de vous presenter […]“ Der Brief ist bei Bestermann unter Nr. 19186 gedruckt..

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