E. Brief mit U.
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Donatien-Alphonse-François, Marquis de Sade (1740–1814), Schriftsteller. E. Brief mit U. („Sade“). [Clichy-la-Garenne?], [14. Juni 1796?]. 2½ SS. auf Doppelblatt. Kl.-4°. Mit einer halbseitigen Nachschrift seiner Lebensgefährtin, der Schauspielerin Marie-Constance Quesnet, und mit von ihr geschriebener Adresse. – Biographisch bedeutsamer Brief an seinen Advokaten Gaufridy in Apt. Verfaßt wurde er wohl in Clichy-la-Garenne, wo de Sade mit seiner Lebensgefährtin im März 1796 ein kleines Haus gemietet hatte. Im Verlauf des Jahres 1796 begannen dann seine finanziellen Probleme so drückend zu werden, daß er – nach dem Verkauf von Schloß Saumane i. J. 1795 – nun auch zum Verkauf des in der Revolution ruinierten Familienschlosses Lacoste auf dem Lubéron gezwungen war; der Verkauf an das Ehepaar Rovère wurde im September 1796 vollzogen, de Sade erhielt allerdings nie den vollen Kaufpreis. Zu Beginn gibt de Sade eine offenbar sehr positiv verlaufene Begegnung mit Gaufridys Sohn Charles wieder, der seine volle Zustimmung finde: „Aujourdhui quatorze juin est la seconde fois mon cher et aimable avocat que jai le plaisir de diner avec votre charmant fils; ou jamais je ne me connus en homme, ou certes je vous affirme que celui la fera son chemin intelligence penetration finesse, parfaite entente des affaires, maintien, figure agréable, jolie facon de s’exprimer il a tout et je suis bien certain que vous ne vous repentirés pas d’avoir consenti a son voiyage de Paris. Ce ne fut qu’hier qu’il m’aporta votre lettre, il l’avait oublié la première fois, et je m’empresse d’y repondre. Helas! mon cher et ancien ami, je voudrais bien etre a porté de le diriger dans la carrierre epineuse du monde parisien dans lequel il va se lancer; ma penible situation m’en ote les moyens et je ne puis dans cet instant ci pour lui que des voeux et quelques conseils mais je vous assure qu’il a par devers lui tout ce quil faut pour se passer de guide, et quand je rentrerai dans le monde j’espere que ce sera lui qui m’en servira. A sa premiere entrevue je l’avais presqu’engagé a venir tous les Dimanches diner avec nous. Notre local est beau, notre chère assez bonne et notre jardin superbe, comédie bal ou concert assez communement ces jours la, tout cela devenait un motif de dissipation pour lui mais il me ravit hier cet espoir agréable en me prevenant qu’il entrait demain chez un avoué qui ne lui laissant tout au plus que les dimanches a lui le priverait de nous les donner tous attendu quil devrait en consacrer quelques uns aux devoirs qu’il a necessairement a rendre chez les personnes pour lesquelles il a des recommandations et j’ai du sacrifier mon plaisir et mon agrément a cette puissante raison [...]“. – Die Frau des Käufers seines Schlosses, Madame Rovère, sieht de Sade in eine Intrige mit seinen Kindern verstrickt: „Il est parfaitement instruit de l’affaire Rovere mais attendu l’appel, nous sommes dans une sorte de létargie dont je crains le reveil; il est clair pourtant que mes enfans s’entendent avec cette dame, et ce n’est pas ce qui me rassure le plus [...]“. – Weiters klagt er, daß seine Kinder sich von ihm abgewandt hätten: „N’ayant pas eu comme vous le bonheur d’elever mes enfans, mon cher avocat, je ne puis guerre pretendre a etre aimé deux, et leurs procedés journaliers a mon egard me prouve que je serais dans une grande erreur si je m’aveuglais sur leur compte [...]“. – Besonders erstaunlich mutet eine Sehnsucht nach dem Tod an, die de Sade gegen Ende seines Briefes ausspricht: „Enfin il faut avaler le calice jusqu’à la lie. Il est un terme ou tous nos maux finissent; l’homme heureux le redoute, l’infortuné le desire, voila mon sort. Puisse je jusques la etre toujours un peu aimé de vous et des votres cette esperance me faira peut etre envisager le terme avec moins d’amertume, les assurances que vous voudrés bien m’en donner seront dans tous les temps soyés en bien sur une des plus douce consolation de la vie de celui qui vous ambrasse de tout son coeur et qui vous prie de presenter son hommage bien sincere a toute votre aimable famille [...]“. – Etwas knittrig, die Verso-Seite von Bl. 2 etwas angestaubt; Bl. 2 mit kleinem Ausriß durch Siegelbruch (keine Textberührung).