Le Café du même nom, situé au 9 de la place Pigalle constituait le point de convergence des artistes et littérateurs. Malgré les encouragements de Delacroix, de George Sand, de Gautier et de Baudelaire, Rousseau cessera de se présenter au Salon jusqu'en 1849 où il obtient enfin une médaille de première classe. Cela le dispensait désormais de soumettre ses toiles à l'approbation du jury. À partir de cette date, Théodore Rousseau recevait donc la rançon de ses efforts. Baudelaire reconnaît des qualités au peintre bien qu'il trouvât que "la silhouette générale des formes est souvent difficile à saisir [...] M. Rousseau m'a toujours ébloui ; mais il m'a quelquefois fatigué" écrivait-il pour le Salon de 1859, alors que l'ouvrage de Théophile Thoré "Par Monts et par bois" écrit en 1847 racontait une promenade en forêt de Fontainebleau avec le peintre: Thoré accompagnant l'artiste lors de ses pérégrinations dépeint avec la plume ses émotions: une rencontre entre écriture et peinture. Rousseau exposa régulièrement entre 1850 et 1861, conquérant non seulement la critique mais encore de riches amateurs comme le duc de Morny ou le marchand Durand-Ruel. L'Exposition Universelle de 1855, où il présenta treize tableaux, consacra son succès..