J’avois un logement du gouvernement et ce logement m’a été retiré. J’avois des droits d’auteurs sur les Théatres de la Belgique et du Rhin, et ces droits sont anéantis. Les contributions étoient modérées et elles sont presque doublées. Enfin je me trouve condamné à une économie si rigoureuse, que j’ai été contraint de diminuer les gages de mon jardinier, et que malgré mon goût pour la culture des fleurs, je vendrois volontiers ma maison de Pantin a dix mille francs de partir, si j’en trouvois l’occasion. J’ai cru nécessaire, monsieur, d’entrer dans tous ces détails, afin de vous convaincre de l’impossibilité ou je me trouve de remplir mes anciens engagemens, et du désir que j’ai d’en contracter de nouveaux en raison de mes moyens réduits. Je promets donc avec grand plaisir de contribuer au soulagement de notre pasteur pour la somme de dix francs par an. Après deux années de désastres et la réduction de mes places, c’est tout ce que je puis faire [...]“. - Dubbed the "composer of the Revolution", Méhul celebrated his biggest successes during the French Revolution and the Napoleonic era. In 1794 he composed the "Chant du départ", which was later selected as the official anthem of the First Empire. Méhul's "Chant national du 14 Juillet 1800", comissioned by Napoleon to celebrate his victory in the Battle of Marengo, almost reached the status of a national hymn. He composed more than forty operas, of which "Joseph" (1807), a tribute to Napoleon's campaign in Egypt and to his first wife Joséphine de Beauharnais, is still performed today. Despite his friendship with Napoleon, Méhul suffered no political repercussions in the transition to the Bourbon Restoration, and his public standing survived intact. Nevertheless, he suffered financial losses as detailed in the letter, and soon died from tuberculosis. - Well preserved..