Germaine Lubin

Lubin, Germaine

Opernsängerin (1890-1979). 8 eigenh. Briefe mit U., 3 eh. Briefkarten mit U. und eh. Bildpostkarte mit U. [Paris], Pontillac und o. O. Zus. 33¾ SS. auf 3 Doppelbll. und 12 Einzelbll. Qu.-4to und (qu.-)8vo.
$ 703 / 650 € (88742/BN58635)

Die Mehrheit der Stücke an Micheline Delamain, Graphologin und Gattin des Verlegers Maurice Delamain, über ihren Gesundheitszustand, gemeinsam verbrachte Zeit, geplatzte Verabredungen und ihre große Sammlung von Tischtüchern. - Über ihre schlechte Gesundheit und ihre Tätigkeit als Gesangslehrerin mit zwei Unterrichtseinheiten täglich für insgesamt fünf Schüler: "Ma bien chère, c'est encore de mon lit que je vous écris [...] Je suis toujours fièvreuse et extrèmement fatiguée. Pourtant, j'ai encore cinq élèves, et je donne chaque jour deux lecons [...]" (o.

O., 22. VIII., o. J.). - Mit schönen Erinnerungen an einen Besuch bei ihr in Garde Epée, der ihr ihre Lebensfreude zurückgegeben habe: "Micheline très chère, charmante et belle, je n’ai passé à Garde Epée que quelques heures auprès de vous, mais elles m'ont donné une joie que je n'avais point connue depuis longtemps [...]" (o. O., "Jeudi"). - Mit Bedauern, Delamain verpasst zu haben, da sie bei ihrem Kollegen, dem Sänger Michel Sénéchal (1927-2018), zum Mittagessen eingeladen war, und über eine gelungene Vorstellung der "Ariadne auf Naxos" in Paris - eine Oper, in der sie schon in Wien und Berlin unter der Direktion von Richard Strauss aufgetreten war: "Micheline ma très chère, je suis desolée [...] de ne point vous avoir vus tous les deux avant votre départ [...] Je suis allée déjeuner chez Michel Sénéchal [...] a trente km d'Aix [...] Vous avez vu mes deux Michel un peu plus tard dans cette magnifique Ariadne Auf Naxos, crée par moi à Paris, que j'ai chanté à Vienne et à Berlin sous la direction de Richard Strauss [...]" (Crespy, 3. VIII., o. J.). - Die übrigen drei Stücke an Etha Rickmers, Maurice Delamains erste Ehefrau, darunter ein emotionaler Brief über das ungewisse Schicksal ihres Ehemannes, des Dichters und Dramaturgen Paul Géraldy (1885-1983), im Ersten Weltkrieg, über ihren Aufenthalt bei der Familie Mennier sowie ihren Wunsch, als Kriegskrankenschwester für das Rote Kreuz zu arbeiten: "Mon mari pensait qu'il resterait probablement au Mans - Je n'ai pas encore de ses nouvelles - il es parti mercredi soir [...] J'espère il est a peu près en sureté - la douleur de la separation est assez abdominable [...] ah! Si nous avions pu nous revoir tous les quatre, nous aurions eu plus de courage, - Nous deux du moins - Vous êtes nos meilleurs amis. Je suis chez les Meunier. J'y resterai jusqu’à la fin de la guerre - ils sont bons les Mennier, mais je me sens à présent comme […] une étrangère car mon mari, s’est toute ma famille… J'aurais tout voulu le suivre au Mans, mais je n'ai pas d'argent - alors - Je vais suivre des cours que la croix rouge organize [...] Je pourrai soigner des blesses, je serai utile, au moins à quelque chose! [...]" (18, Boulevard de la Tour Maubourg [Paris], "Samedi"). - 4 Stücke auf Briefpapier mit gepr. Adresse. Wohlerhalten..

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