Autograph manuscript signed.
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A fantastic poem, splendid manuscript on the spanish artist and sculptor Apel Fenosa. This manuscript from Jacob is reputed lost since many many years, like says the Fenosa fondation in the following article http://www.fundaciofenosa.org/descarregues/biografiaFRA.pdf Jacob wrote this text in 1928 for the first personal exhibition of Fenosa in Paris, in the Zborowski gallery. Very highly important document. "Fenosa a compris la grande leçon dionysiaque de la joie dans la chair. S’il en réprime les élans c’est par un amour nouveau de cette chair qu’il déifie par la pureté du modelé. O vases, O faces, O fastes! On a dit « Fenosa archaïse!» Est ce à cause de cette plénitude de formes simples et simplifiées. Non Fenosa, tu n’archaïses pas, mais ton âme polaire s’incendie à l’amour de la chair patriciennes. Tu stylises et tu aimes! La sonate de tes groupes orchestre la sensualité et l’art. La sensualité orientale qui exagère les charmes de la femme et l’art qui les éternise, voilà le paradis de cette sculpture terrestre. Je dis bien terrestre. Les femmes de Fenosa ont la figure de Cybèle […] J’ai contemplé la face auguste du n°43 et je me suis dit quelle Reine Stossa en ce marbre d’Athos. J’ai contemplé la guitariste aveugle aux cheveux de montagne dont le corps a la forme d’un instrument sonore et je me suis dit « l’harmonie n’a qu’un langage». J’ai contemplé celui dont le corps est à peine plus gros que la cuisse et je me suis dit « si les cuisses sont pareilles à l’épée qu’elles avoisinent c’est pour signifier les victoires de l’amour». J’ai contemplé les trois fillettes dont les enlacements sont les seuls atours et les croix, double croix de leurs bras si durs, de leurs bras si frêles et j’ai dit «cristallisation du Christ de l’amour, cristallisation de l’amour triple aux trois corbeilles de la sagesse siddhartienne». J’ai contemplé celui qui s’arrache l’épine, j’ai contemplé celle qui s’accroche au miroir, j’ai contemplé la mère et j’ai dit «ce sont là les paroles du marbre». J’ai contemplé les corps pareils à des poissons et j’ai dit «Carpe haut! Carpeaux!», j’ai dit «Auto art et non pas O toc art!». L’homme a le désir des corps étroits facile à embraser d’un bras d’un bracelet, l’homme a le désir des chairs glissantes comme les montagnes russes. Montées descentes. O beuté si tendre. Qu’en pense le Seigneur? Mais ceci est une autre".