François-Joseph Fétis

Fétis, François-Joseph

compositeur, critique musical, musicographe belge, professeur au Conservatoire de Paris, directeur du Conservatoire Royal de Bruxelles (1784-1871). Lettre autographe signée ("Fétis"). Bruxelles. 02.02.1858. 1p In-8 (11 lignes).
$ 1,065 / 1.000 € (45026/BN31098)

Lettre à M Dufour, directeur de la Gazette Musicale. Il est à noter que Fétis avec créé la Revue Musicale, qui fusionna avec la Gazette Musicale pour donner la Revue et gazette musicale de Paris, avant de redevenir Gazette Musicale. Belle lettre à en-tête du Conservatoire Royal. Il s'agit d'une lettre de recommandation de Fétis à Dufour à propos de [Henry] Litolff, compositeur d'une "véritable originalité". Il demande à Dufour de lui faire bon accueil : "Je ne doute pas de votre bon vouloir à son égard ni de la sympathie de la rédaction de la Gazette musicale".

La vie de Litolff connaît alors un grand changement: il divorce de sa seconde épouse et quitte les Pays-Bas pour revenir en France. Fétis souhaite donc l'aider à se faire mieux connaître en France, pays dans lequel il avait jusque là peu habité. - Rare Ancienne collection Charles Vincens..

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Fétis, François-Joseph

compositeur, musicographe belge, directeur du Conservatoire Royal de Bruxelles (1784-1871). Lettre autographe signée ("Fétis"). Bruxelles. 09.02.1857. 2p In-8 (40 lignes).
$ 1,598 / 1.500 € (45027/BN31099)

Longue et belle lettre à une chanteuse [madame Debain?]. Il a cherché à lui trouvé une place dans les "sociétés de Casino et philharmoniques" de Gand et Bruges. Le président du Casino de Gand lui a répondu "que M Henry Herz [compositeur et pianiste] était engagé pour le concert du jeudi [précédent] et qu'on n'aurait pas d'autre artiste étranger pour ce concert, parce que les chanteurs étaient déjà engagés" mais il pourra l'engager pour les concerts après les jours gras du Carnaval.

Il n'a pas eu de réponse de Bruges. Il lui demande de dire à M. Debain, inventeur de l'harmonium, qu'il lui répondra "le plutôt (sic) possible". Il a été absent 10 jours et a trouvé 123 lettres sur son bureau et en a trouvé 57 autres en revenant de Paris. Il dit qu'il est parfois "tenté de prendre [sa] pension de retraite et d'aller [se] cacher dans un village où personne ne pourra le trouver" car cette "correspondance [le] tue". - Rare Ancienne collection Charles Vincens..

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Fétis, François-Joseph

Belgian composer (1784-1871). Autograph letter signed. Brussels. 30.04.1861. 8vo. 1 page on bifolium.
$ 692 / 650 € (85947/BN56637)

To the singer Mme. du Chanoy in reply to her questions about the ballet "Atalante et Hippomène" (1769), giving a short biography of its author, the violinist and composer Pierre Vachon (1738-1803): "Je suis heureux de pouvoir répondre aux diverses questions que vous m'adressez concernant le joli air d'Atalante et Hippomène: 1. L'auteur de cet ouvrage est Vachon, Violoniste d'un talent remarquable qui, après avoir vivé à Paris pendant 30 ans environ, entra au service du roi de Prusse, en 1784 (presque à la même époque que Dupart), et mourut à Berlin, en 1802.

2. Vachon avait débuté, comme compositeur de musique dramatique, par Les femmes et le Secret, et par Sara, opéras comiques remplis de mélodies naives et suaves. Atalante et Hippomène, en un acte, fit partie de ce qu'on appelait les fragments, lesquels furent joués à l'opéra le 8 août 1769 [...]". - On headed stationery of the Conservatoire Royal de Musique. With former collector's number "81" in pencil. Traces of former mounting; a few tiny edge flaws..

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Fetis, François-Joseph

Komponist, Musikkritiker und Musikbiograph (1784-1871). 4 eigenh. Briefe mit U. Paris und Brüssel. Zus. 6 SS. auf 3 Doppelbll. und einem Einzelblatt. (Qu.-)8vo. 3 Briefe mit eh. Adresse verso.
$ 852 / 800 € (90023/BN59474)

In französischer Sprache an den Drucker Charles Dezauche in Paris über ausständige Honorare. - Über die Summe von etwa 2100 Francs, die er ihm bereits vor dreieinhalb Monaten bezahlt habe, und verweisend auf die außergewöhnlich hohen Kosten seiner Musikzeitschrift, der "Revue musicale", zu Jahresbeginn: "Considerez, Monsieur, que depuis trois mois et demi je vous ai compté Deux mille cent et quelques francs [...] Les dépenses extraordinaires du Journal au commencement de cette année ont beaucoup depassé le budget ordinaire [...]" (Paris, 19.

V. 1830). - Schuldschein über 2240 Francs, die Dezauche für den Druck der "Revue" noch zustehen: "Je payerai à l'ordre de Monsieur Dezauche la somme de deux mille deux cent quarante francs, valeur recue de lui en fourniture d'impression de ma Revue musicale [...]" (Paris, 1. VI. 1831). - Über seine prekäre finanzielle Lage, die ihn zwinge, 12 Stunden täglich zu arbeiten, und mit dem Versprechen, seinen Zahlungsverpflichtungen bestmöglich nachzukommen: "Toutes mes ressources ont été absorbées, et pour pouvoir à mes propres besoins, j'ai été obligé de m'imposer un travail de plus de douze heures par jour [...] J'arrive enfin au bout de cette pénible situation, et je me vois en état de satisfaire terme pour terme à mes engagemens avec vous [...]" (Brüssel, 5. VI. 1836). - An Boyer in Paris über den Selbstmord des Verlegers Sautelet, dem er kurz zuvor sein "Dictionnaire de musiciens" verkauft habe: "M. Sautelet, avec qui j'avais rendez-vous aujourd'hui à Midi pour recevoir des réglements relatifs à mon dictionnaire des musiciens, que je lui avais vendu, s'est tué ce matin à 6 heures d'un coup de pistolet [...]" (Paris, 13. V. 1830). Auf Briefpapier mit gedr. Briefkopf der "Revue musicale". - Beiliegend: 2 eh. Briefe mit U. seines Sohnes, des Musik- und Kunsthistorikers Édouard Fétis (1812-1909), an Dezauche mit Bedauern, diesen aus gesundheitlichen Gründen nicht treffen zu können, sowie über Wertpapiere und mit dem Angebot, gemeinsam zum Notar zu gehen (o. O. u. D.). - Eh. Brief mit U. von Dezauche an den Kassenbeamten Hubar in Brüssel über Fétis' ausständige Zahlungen mit der Aufforderung, diese mit größtmöglicher Härte einzutreiben: "Si vous ne pouvez obtenir [...] ce payement, je desire que vous [...] fassiez assigner M. et Mme. Fétis devant le tribunal de Commerce et que vous les fassiez poursuivre avec toute la rigueur possible [...]" (Paris, 24. VI. 1835). Eh. Brief mit U. eines Neffen von Hubar auf demselben Blatt. - Eh. Kontoauszug des von Dezauche beauftragten Notars Havet mit einem Hinweis auf den Gerichtsvollzieher Degroodt, der schon früher Zahlungen von Fétis eingetrieben habe: "Il a déjà, m'a-t-il dit, forcé Fétis à payer un autre créancier". Die gedr. Einladung zur Hochzeit von Havets Sohn auf demselben Blatt. Mit eh. Adresse an das Ehepaar Dezauche in Dieppe. - Kleine Randläsuren; vereinzelt leicht braunfleckig..

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