Pierre Joseph Proudhon

Proudhon, Pierre Joseph

French politician and the founder of mutualist philosophy (1809-1865). Autograph letter signed. no place. 8vo. 2 pp.
3.500 € (62840)

To the French writer and politician Émile Deschanel (1819-1904) mentioning Victor Hugo and Alexandre Dumas: „[…] Je sais que vous faites merveilleusement les honneurs de chez vous aux compatriotes que l'exil ou les voyages vous amènent; vous avez fêté Victor Hugo, Alexandre Dumas aussi, je crois; et je vous en sais gré, autant que je les en félicite. Mais, moi! Cela ne me va pas du tout, de m'entendre citer en face, peut-être avec trop d'éloge; et je vous jure que si cela devait m'arriver, je ne saurais où me mettre.

De grâce, excusez ma bêtise ou mon excès de vanité; mais permettez-moi, si vous voulez que je me donne le plaisir de vous entendre, de rester le plus obscur et le moins aperçu de vos auditeurs [...]; et, si vous ne pouvez changer votre leçon, dites au passé ce que vous proposiez de dire au présent […]“ - Proudhon was the first person to declare himself an anarchist and is widely regarded as one of the ideology's most influential theorists. Proudhon is even considered by many to be the "father of anarchism". He became a member of the French Parliament after the revolution of 1848, whereafter he referred to himself as a federalist. Proudhon, who was born in Besançon, was a printer who taught himself Latin in order to better print books in the language. His best-known assertion is that Property is Theft!, contained in his first major work, What is Property? Or, an Inquiry into the Principle of Right and Government (Qu'est-ce que la propriété? Recherche sur le principe du droit et du gouvernement), published in 1840. The book's publication attracted the attention of the French authorities. It also attracted the scrutiny of Karl Marx, who started a correspondence with its author. The two influenced each other: they met in Paris while Marx was exiled there. Their friendship finally ended when Marx responded to Proudhon's The System of Economic Contradictions, or The Philosophy of Poverty with the provocatively titled The Poverty of Philosophy. The dispute became one of the sources of the split between the anarchist and Marxist wings of the International Working Men's Association. Some, such as Edmund Wilson, have contended that Marx's attack on Proudhon had its origin in the latter's defense of Karl Grün, whom Marx bitterly disliked, but who had been preparing translations of Proudhon's work. Proudhon favored workers' associations or co-operatives, as well as individual worker/peasant possession, over private ownership or the nationalization of land and workplaces. He considered social revolution to be achievable in a peaceful manner. In The Confessions of a Revolutionary Proudhon asserted that, Anarchy is Order Without Power, the phrase which much later inspired, in the view of some, the anarchist circled-A symbol, today "one of the most common graffiti on the urban landscape." He unsuccessfully tried to create a national bank, to be funded by what became an abortive attempt at an income tax on capitalists and shareholders. Similar in some respects to a credit union, it would have given interest-free loans.[6].

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Proudhon, Pierre-Joseph

Französischer Ökonom und Soziologe (1809-1865). Eigenh. Manuskript. ohne Ort und Datum. 4to. 2 pp.
5.500 € (80790)

Das eigenhändige Manuskript enthält kritische Bemerkungen zu einem Kongress, von dem Proudhon gelangweilt war, er sei wie ein Eintopf, in den alles hinein gegeben wurde: „Un vrai repas flamand où l'on a tout mis par écuelle. - Délai trop court. 1. - C'est comme dans le catéchisme: des questions qui exigeraient un immense travail, sont posée à des esprits sérieux comme si l'on devait y répondre, en un §.-Le catéchisme dit: qu'est-ce que Dieu ? Il y a à cette question une réponse pour l'enfant, en quatre mots: mais la réponse à faire à un esprit éclairé a besoin de tant d'explication qu'elle absorbe des volumes.“ Pierre Joseph Proudhon bemängelt, dass komplexe Themen, die „immense Arbeit“ erforderten, in einem Satz abgehandelt werden sollen,; als handle es sich um einen Paragraphen im Katechismus, der die frage beantwortet: Was ist Gott? Für ein Kind könne man darauf eine Antwort in vier Worten geben, aber für einen aufgeklärten Geist bedürfe es darauf eine so ausführliche Antwort, die den Rahmen sprenge. „2.

Le droit des gens est à refaire tout entier: comment répondre à une question pareille ?-Toute guerre intéresse de près ou de loin tous les peuples;et s'il en est qui s'abstiennent c'est qu'ils ont plus à y perdre qu'à y gagner. Mais le voisin qui n'est pas dans le même cas on peut toujours forcer le neutre à prendre les armes: voilà tout.“ Das Völkerrecht müsse komplett überarbeitet werden, wie könne man eine solche Frage beantworten? Jeder Krieg betreffe alle Völker direkt oder indirekt und wenn sich jemand enthält, dann weil er mehr zu verlieren als zu gewinnen habe. 3. Presse: à elle seule cette question eût dignement occupé le congrès. - La plus importante chose à étudier eût été les causes qui amènent la suspension de la liberté d'écrire. Si, en France la moitié plus un des citoyens avait intérêt à ce que la presse ne fût plus libre, et que le gouvt. Avec son armée son adm.on, la police, ses tribunaux, son impôt appuyât la propriété, la presse serait supprimée.-Or, cela peut arriver demain.“ Alleine die Frage zur Presse hätte den Kongress vollauf beschäftigen können. Proudhon geht auf die Pressefreiheit und Gründe für ihre Unterdrückung ein. „4. Détention préventive. - Affaire de passions et de guerre civile, d'antagonisme de factions, plus que criminalité. - D'ailleurs on ne peut fixer de minimum et de maximum. Il faut que chacun encoure les conséquences de son méfait. Si le crime du délit emporte peine de mort, bannissement, déportation, travaux forcés à perpétuité, la détention préventive est un bien;si la peine est minime, elle est un mal. Tout ce qu'on peut dire, c'est que la prévention devrait être réputée un à compte;et, en cas d'acquittement, indemnité. - Trop spécial, pour un congrès.-Instruction. - Questions de détail qui sentent le pion. En principe, le gouvt. Doit avoir la haute surveillance sur les écoles, comme sur la médecine;s'assurer de la moralité et de la capacité des maîtres. De la matière de l'enseignement;et laisser faire. - Payer le frais d'écolage des pauvres, à l'école qu'ils auront choisie. - Art et littérature. - Il y a des sections importantes qui font défaut: pourquoi ? C'est la politique, c'est l'histoire dans sa philosophie;c'est l'ethnographie;ce sont les climatures et les langues; - ce sont enfin les Religions. Du reste, tout rentre dans la science sociale. Et la Propriété ? Ce n'est pas une question sociale? [...] Payer cinq fr. Pour aller s'ennuyer cinq jours […]". Unter Punkt vier führt Proudhon das Thema der präventiven Festnahmen auf. „Jeder muss die Konsequenzen seines Fehlverhaltens tragen. Wenn das Verbrechen der Straftat mit Todesstrafe, Verbannung, Abschiebung und lebenslanger Zwangsarbeit verbunden ist, ist eine vorbeugende Inhaftierung gut, wenn die Strafe minimal ist, ist sie schlecht.“ Proudhon beschäftigt sich weiter mit Fragen der Schulen, Schulgebühren, Kunst und Literatur - und stellt die Eigentumsfrage. „Es ist kein soziales Problem.“ Und er fügt an: „Da bezahlt man fünf fr., um sich fünf Tage lang zu langweilen. Pierre-Joseph Proudhon eckte mit seinen anarchistischen Thesen bei vielen seiner Zeitgenossen an. Dabei stand er dem Kapitalismus nicht ablehnend gegenüber. Er gilt als einer der ersten Vertreter des solidarischen Anarchismus. Er setzte sich für die Abschaffung der Ausbeutung und der Herrschaft des Menschen über den Menschen ein. Vielzitiert ist der Satz „Eigentum ist Diebstahl“ aus seinem Werk Qu’est ce que la propriété? Ou recherches sur le principe du droit et du gouvernement. Teilweise werden die Weiterentwickler seiner Theorie auch als Proudhonisten bezeichnet. Dabei prägten starke Gegensätze und abrupte Wendungen sein Leben. Als Kind war er Kuhhirte, besuchte nur kurze Zeit die Schule, arbeitete sich zum Schriftsetzer hoch. Er ging nach Paris und forderte in Zeitungsartikeln soziale Reformen, bezog in Schriften zu Fragen der Politik und Ökonomie engagiert Stellung. In Finanzkreisen und beim Großbürgertum eckte er an: „Freiheit ist unser Prinzip, Gleichheit unser Mittel, Brüderlichkeit unser Ziel.“ Proudhon erweckte kurzzeitig das Interesse von Karl Marx. In seiner ersten und bedeutenden Schrift „Was ist Eigentum?“ kritisiert er nicht den Besitz an sich, sondern verurteilt nur jene als „Schmarotzer und Räuber“, die ganz ohne eigene Arbeit Grundrente, Zinsen oder Dividenden kassieren..

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Proudhon, Pierre Joseph

Sozialist und Staatstheoretiker (1809-1865). Eigenh. Brief mit U. [Paris]. 12.10.1848. ½ S. auf Doppelblatt. 8vo. Mit eh. Adresse (Faltbrief).
2.200 € (940250/BN940250)

An Madame Boylan bezüglich einer Einladung. - Mit kleinen Randläsuren.

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Proudhon, Pierre Joseph

French politician and economist (1809-1865). Autograph letter signed ("P. J. Proudhon"). Bruxelles. 29.09.1861. 8vo. 2½ pp. on bifolium.
2.500 € (73053/BN47318)

To an unidentified recipient: "[...] J'avais d'abord l'intention de répliquer, comme il convenait que je le fisse 1° à l'article de Mr Elias Regnault du 21 de ce mois; 2° à celui de Mr Peyrat du 26, entre lesquels vous avez placé ma seconde lettre datée du 16. Je m'aperçois que ce serait à moi peine perdue. Ainsi que je l'avais prévu, la discussion, de politique qu'elle était d'abord, devenant historique, ne peut plus être traitée dans les limites d'un journal. J'ajoute [...] que votre hospitalité, quelque bon vouloir que vous y mettiez, ne vaut pas pour moi la liberté, et qu'aux termes où la discussion en est venue par l'article de Mr Peyrat, je ne me sentirais pas, chez vous, tout à fait à l'aise.

Pourtant, cette question de la Pologne et des traités est plus que jamais d'un haut intérêt : si j'en juge par certaines clameurs, il n'y en aurait même pas en ce moment de plus opportune. Comme il m'importe, dans ces circonstances, de ne pas laisser croire que je déserte le débat, je viens vous prier [...] de vouloir bien, en insérant la présente dans votre prochain n°, informer vos lecteurs que je suis décidé à couler à fond cette affaire, et qu'il ne tiendra pas à moi que la Démocratie française ne sache bientôt comment depuis trente ans, on écrit pour elle l'histoire, et jusqu'à quel point elle est prise pour dupe. Faits et pièces passeront sous ses yeux: elle n'aura qu'à lire [...]"..

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Proudhon, Pierre Joseph

French politician and economist (1809-1865). Autograph letter signed ("P. J. Proudhon"). [Bruxelles]. Large 8vo. 1½ pp. on bifolium.
2.800 € (73054/BN47319)

To the French writer and politician Émile Deschanel (1819-1904), mentioning Victor Hugo and Alexandre Dumas: "[…] Je sais que vous faites merveilleusement les honneurs de chez vous aux compatriotes que l'exil ou les voyages vous amènent; vous avez fêté Victor Hugo, Alexandre Dumas aussi, je crois; et je vous en sais gré, autant que je les en félicite. Mais, moi! Cela ne me va pas du tout, de m'entendre citer en face, peut-être avec trop d'éloge; et je vous jure que si cela devait m'arriver, je ne saurais où me mettre.

De grâce, excusez ma bêtise ou mon excès de vanité; mais permettez-moi, si vous voulez que je me donne le plaisir de vous entendre, de rester le plus obscur et le moins aperçu de vos auditeurs [...]; et, si vous ne pouvez changer votre leçon, dites au passé ce que vous proposiez de dire au présent […]"..

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Proudhon, Pierre Joseph

French politician and the founder of mutualist philosophy (1809-1865). Autograph letter signed. Ste Pélagie. 02.10.1851. 8vo. 3½ pp. on bifolium.
2.800 € (73944/BN47877)

To an unnamed addressee ("cher et ancien collègue"). Proudhon had been transferred to Sainte-Pélagie, near his family; for him it was like being a prisoner in his own room, since he was not even allowed his three days of monthly leave. He could only see his wife and talk to her from his window. "[...] Comme si j’étais aux arrêts dans ma chambre [...] J’ai répondu que je me considérais comme prisonnier de guerre, non comme coupable mis en pénitence; que je sortais sur parole, c’est-à-dire sous la condition de rentrer à l’heure dite, et de ne me mêler en rien à la politique [...] et que je n’entendais subir aucune prescription qui pût changer le caractère de la détention politique, telle que je la conçois et la comprends.

[In the ministry,] on veut absolument que je sois un criminel, et que je me tienne pour tel. Si on use de modération envers ma personne, [...] c’est qu’on espère obtenir ma conversion. Prisonnier de guerre! Cela sonne mal aux oreilles du Gouvernement, qui, comme l’Église, se croit infaillible, et hors de lui, ne voit qu’erreur et délit [...]". - Furthermore, he talks about the role of fathers in society and of wives: "[Je suis] double père de famille [...] avec la plénitude de l’existence, il me semble que j’ai acquis une plénitude de volonté, de force, et d’idée, que nul célibataire n’obtiendra jamais. [...] ce qui a fait la force incomparable du Peuple Romain, pendant 6 siècles, c’est que ces gens-là, soldats, consuls, sénateurs, etc., étaient tous pères de famille; [...] nous n’avons plus ce caractère. On se marie par intérêt, ou par amour; on se marie pour être riche, ou pour nager dans la volupté. Double erreur, double insulte au mariage. [Women should be] simples, matrones, laborieuses, sévères, retirées, modestes, et soumises [...] Il n’y a plus de pères de famille en France: et je vois approcher le jour où la France ne sera plus une nation [...]. - On headed paper..

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Proudhon, Pierre, Joseph

writer and political theorist (1809-1865). Autograph letter signed. Conciergerie [Paris]. 07.03.1851. 8vo. 1 page on bifolium. Includes an autograph letter signed by Proudhon's widow to Lachâtre (8vo. 2 pp.).
2.500 € (76589/BN49549)

To an unnamed addressee: after their discussion of the previous Monday, he sends the plan of the deed of the society, edited by his friends and himself, as a basis of a new publication of "La Voix du Peuple": "Sauf les réserves que vous pouvez avoir à exprimer, et qu'il nous sera possible d'admettre, je crois que notre arrangement pourrait être conclu en deux mots, c’est que vous prendriez la totalité des actions, et que vous accepteriez purement et simplement l’acte de société. À la qualité de bailleur de fonds joignant celle d’administrateur inamovible, vous avez, ce me semble toutes les garanties, tous les avantages qu’il est juste de vous accorder: il n’y aurait plus qu’à nous entendre sur la répartition des actions industrielles.

Combien en exigez-vous? [...]" ("Except from reservations which you could have, and which we could possibly accept, I believe our arrangement could be put into two words: you will take all the shares and will purely and simply accept the deed of the society. Concerning the quality of the financial backer joining that of the irremovable administrator, you have, it seems to me, all guarantees, all advantages that it is fair to grant you: there is no more to be done than to agree on the repartition of the industrial shares. How many of them do you demand? [...]"). Proudhon awaits the recipient's observations and conditions: "nous avons depuis un mois commencé de sérieuses démarches pour grouper notre capital; il nous importe de savoir si nous devons ou non les continuer [...]" ("A month ago we launched serious steps to put together our capital; it matters for us to know if we may or may not continue to do this [...]"). - On headed stationery of "La Voix du Peuple, journal quotidien et hebdomadaire". The letter by Proudhon's widow to Lachâtre (Passy, 19 Nov. 1874) deals with a copy of a letter by Proudhon addressed to Lachâtre which she recently received from M. Léon Gélineau, expressing her hope to learn the year in with Proudhon had written it, as a brochure called "l'Epoche à Amétié" is mentioned there..

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Proudhon, Pierre Joseph

French politician, philosopher and economist (1809-1865). Collection of 21 autograph letters signed from Aloyse (Aloysius) Huber to Proudhon, and 2 autograph letters signed from Proudhon to Huber. Paris. Small folio and 8vo. Altogether 66 pp. on 22 bifolia and 1 single sheet, one with autograph address on verso, one with pencil notes on verso.
18.500 € (87036/BN57350)

Emotional correspondence between Proudhon and the entrepreneur Aloysius Huber (1815-65) about the Besançon-Mulhouse railway project. In the early 1850s several rival companies vied for a government concession for the route, including the company founded by Huber, an Alsatian veteran of the Revolution of 1848 who had been Proudhon‘s neighbour at Doullens gaol. Proudhon managed to arouse the interest of Jerome Bonaparte in the projected railway, and in the process seems to have convinced himself that the plan had an idealistic side, as a decentralised pattern of small railroads would be superior - at least according to his social theories - to a unified system.

As Huber struggled to obtain a concession, he regularly informed Proudhon of his progress in the matter, frequently appearing in a rather desperate mood, at one point even proclaiming in frustration: "un diable les chemins de fer!" (23 May 1853). - Completely invested in the project, Huber considers his obtaining the concession "a matter of life and death", and invokes Jean-Gilbert Victor Fialin, Duc de Persigny, Minister of the Interior, who supposedly told Proudhon that all it takes is a company presenting favourable conditions: "Le moment est decisif et c'est pour nous, pour moi sutout qui n'ai pas d'autre avenir, une question de vie et de mort [...] Quant tu es allé auprès de M. de Persigny, celui-ci t'a repdondu qu'il suffisait de présenter une pareille compagnie avec des conditions aussi avantageuses pour que le gouvernement lui accorde la concession [...]" (8 April 1851). He urges Proudhon to act quickly, fearing that one of the other companies might beat them to the concession: "Ne perdons pas de temps, mon cher Proudhon, je t'assure que si la concession du chemin de fer de Besançon à Mulhouse ne nous est pas accordée, elle sera très prochainement accordée à une autre compagnie […]" (16 Jan. 185?). - Some six weeks after he agreed to function as solicitor in the project, Proudhon appears irritated, doubting the sincerity of the company as well as its need of Huber himself: "Je te l'ai dit dès le commencement: Je ne crois pas de deux choses […] or que ta Compagnie soit sérieuse […] or qu'elle ait besoin de toi […]" (17 Feb. 1853). Huber repeatedly mentions his dire financial situation, as he is struggling with substantial debt: "En attendant, je suis moi-même profondement decouragé, je me suis donné tant de peine, j'ai fait tant de dettes dans l'intérêt de ma compagnie, que je ne saurai jamais comment me liquider […]" (23 July 1853). - Eventually, the railway concession went to Pereire, a former Saint-Simonian who became an economic pillar of the Bonapartist regime. Pereire offered an indemnity of 40,000 francs to be shared between Proudhon and Huber as compensation for their disappointment. In one of his letters Huber wonders whether Proudhon will take the money (in the end he did not): "Que veux-tu faire avec les vingt mille francs qui sont à la disposition chez M. Pereire? Les prends-tu? o en fais-tu présent à ce Juif? ou enfin veux-tu que je les prenne? […]" (24 Sept. 1853). - Includes further documents on the same matter: ALS by Huber to the Minister of Public Works; ALS by Huber to a friend; autograph transcript by Huber of an article in "La Patrie"; ALS by Camillo Marsuzi de Aguirre with autograph reply signed by Huber; ADS by Proudhon describing three rivaling companies. - Occasional small marginal flaws and traces of worming; one letter with some loss to text..

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Proudhon, Pierre Joseph

French politician, philosopher and economist (1809-1865). Autograph letter signed. Paris. 8vo. 3 pp. on bifolium.
3.500 € (87037/BN57351)

To his brother Charles Proudhon with advice not to open a spice shop, which would prove a financial liability, and the suggestion to lease parts of his house instead; describing his appointment at the ministry the other day, where he was formally assured that he would not be prevented from writing, and hoping soon to receive permission to publish the "Revue du Peuple": "Une boutique d'epicerie? Tous les villages en sont pleins, et tu n'y gagneras que le plaisir d‘avoir des billets à payer, et des échéances toujours trop proches.

Ne peux-tu trier de ta maison quelque petit revenu? Tu pourrais avoir un, deux, même trois pensionnaires, si tu étais dans un pays plus peuplé [...] Hier [...] j'ai été mandé au ministère, où l'on m'a dit formellement qu'on n'entendrait pas m‘empêcher d'écrire. Probablement même que je vais être autorisé à faire une Revue, la Revue du Peuple. Cela pourrait me remettre sur pied. Dieu le veuille, car j'ai grand besoin de me remonter, et je ne pourrais pas rester longtemps comme je suis [...]". - About his family's need for a new maid who will tend to the two children, do household chores, and go for walks with his wife; hoping he might know a suitable girl, as their former maid is quitting to start an apprenticeship, pointing out that they can pay up to 15 Francs depending on the girl's skills, and that she should go out as little as possible as they are not keen on love affairs: "La fille que nous avons, une nommée Thérèse [...] nous quitte pour entrer en apprentissage. Elle trouve une maison où elle gagnera le même gage, et par dessus le marché, un état. Nous avons donc besoin de la remplacer. Connaîtrais-tu quelque jeune fille [...] qui ait envie de voir Paris? Nous pouvons payer de 9 à 12 fr. par mois, 15 au plus, selon les talents de la personne. Le service n‘est pas dûr, mais assez attirrant: il y a deux petits enfants. Promenade de temps en temps avec ma femme, et sorties le plus rares possibles: nous ne voulons pas souffrir d‘amourettes […]". - Slightly spotted..

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Proudhon, Pierre Joseph

French politician, philosopher and economist (1809-1865). Autograph letter signed. Brussels. 8vo. 3 pp. on bifolium.
3.500 € (87038/BN57352)

Written in exile to a friend about publishing his memoir, the written defence against his prosecution and the seizure of his famous work "Justice in the Revolution and in the Church". Proudhon mentions that the Minister of Justice, Adolphe Crémieux (1796-1880), informed him that he had five days from the date he received his sentence to prepare his appeal; he hopes soon to be able to put an end to this "comedy": "Mon Mémoire est sous presse [...] Crémieux [...] m'écrit entr'autres choses ceci: que j'ai cinq jours, à dater du jour de la signification de l'arrêt, pour former mon opposition [...] J'ai dit que je voulois finir cette comédie […]".

- Refusing to make any changes to his memoir apart from the preface and the occasional note, pointing out that it was written for any eventuality, be it good or bad, peacee or war, discussing the prospect of an amnesty following the Italian War, which would greatly please him but would not change his attitude towards the government nor his influential book, and voicing his distaste for the "arbitrary fantasies of our imperial world": "Quant-au mémoire même, aucun chang[e]ment n'y sera fait: Les événements ne modifieront que l'avis au lecteur, tout au plus quelque note. Mon mémoire est fait pour toutes les éventualités, bonnes et mauvaises, pacifiques ou guerrières. Ce n'est pas tout. Voici que les journaux parlent d'amnestie pour le 15 août, applicable surtout aux délits de presse. Si le hasard faisait que j'y fuisse compris à coup sûr je m'en féliciterais, pour ma personne et pour tous les miens: mais cela ne changerait pas la position quant au livre et quant au système suivi par la magistrature et le gouvernement [...] Il faut que dans tous les cas je confirme, par ma défense, l'effet produit par le livre, et que je dégoûte un peu notre monde impérial de ses fantaisies d'arbitraire [...]". - A small hole and tear towards the end of the first page, hardly affecting legibility..

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Proudhon, Pierre Joseph

French politician, philosopher and economist (1809-1865). Autograph letter signed. Ixelles. 8vo. 4 pp. on bifolium.
2.800 € (87039/BN57353)

To a friend about their mutual acquaintance Félix Stappaerts (1812-85), editor of the "Revue Britannique Belge", who had promised Leopold, Duke of Brabant and heir apparent to the Belgian throne, to use his journal to lobby for the construction of a Belgian fleet, and attempted to convince Alphonse-Nicolas Lebègue (1814-85), the editor of "L'Office de Publicité", to do the same, efforts which led to accusations of his having abandoned his political independence as a journalist to be levelled against him: "M.

Stappaerts, de vos amis, est directeur de la Revue Britannique Belge [...] Dernièrement, Monseigneur le duc de Brabant, qui caresse le projet de créer en Belgique une marine de l'Etat, fit prendre 50 abonnement[s] de la Revue en demandant à M. Stappaerts s'il ne lui serait point agréable de défendre, dans son excellent recueil, le projet de marine de Son Altesse. M. Stappaerts répondit, en acceptant les abonnements, que certainement rien n'allait mieux aux idées de la Revue et à son impartialité personnelle, et qu'il était hereux de faire quelque chose pour le bien de l'Etat, et le service de Monseigneur. Là-dessus, Monseigneur d'exprimer sa reconnaissance, en ajoutant qu'il serait tout à fait content, si, par l'entremise de M. Stappaerts, il pouvait obtenir pareille faveur de l'Office de publicité [...] Engagement pris, le Britannique vient donc trouver l'Officieur: Bonne nouvelle, dit-il, je vous apporte cent abonnements. Que me faudra-t-il faire? Presque rien, prendre parti dans l'Office pour la marine belge comme je le fais dans La Revue. À ces mots, la dignité du libraire-éditeur monte sur ses grands chevaux: L'Office est indépendant, nous voulons garder notre position. Vous êtes libre [...] de faire ce qu'il vous plaira de la Revue, mais nous, Office de publicité, il ne saurait nous convenir d'inféoder, à aucun prix, notre opinion [...]". - Small marginal flaws, slightly affecting text. Two small newspaper clippings from "Office de publicité" mounted to third page..

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Proudhon, Pierre Joseph

French politician, philosopher and economist (1809-1865). Autograph letter signed. Brussels. 8vo. 2¾ pp. on bifolium. With autograph envelope.
2.500 € (87040/BN57354)

Written in exile to the lawyer Gustave Chaudey (1817-71) in Paris fearing the imminent seizure and auction of his and his wife's possessions at their Paris home, hoping she will be able to secure his manuscripts and notes, as well as his collection of the Revue du Peuple, and a Latin Bible with his handwritten annotations: "A présent j'ai à vous consulter sur deux choses: 1. Ne va-t-on pas aller rue d'Enfer, 82, opérer une siasie, mettre à l'encan les logues de ma femme et les miennes, et étaler au grand jour ma vieille misère? [...] J'ai, parmi mes livres, la collection complète du Peuple, etc., et une Bible in 4o, latine, chargée de notes marginales de ma main, que je ne céderais pas pour mille écus [...] En tout cas, et pour éviter l'indiscrétion de ces bons messieurs de la police, je serais bien aise que ma femme mît en sûreté manuscrite, carnets de notes, Peuple, et Bible [...]".

- Inquiring about legal options to fight his conviction following the prosecution and confiscation of his famous work "Justice in the Revolution and in the Church", pointing out that even a man sentenced to death and executed can be rehabilitated if the truth comes out later, about his intention to publish a memoir, a plan impeded by the authorities who will not give him sufficient time or listen to his claim that several laws were violated in his conviction, and wishing for a sentence authorising him to publish his memoir in Paris: "Par exemple, il y a moyen de réhabiliter un homme condamné à mort et exécuté, si la vérité se reconnaît plus tard. N'y aurait-il rien pour mon affaire? [...] J'ai dit que je voulais publier un Mémoire, on ne m'en laisse pas le temps - j'ai dit que tous les principes étaient violés dans man condamnation, on n'écoute rien [...] Je veux un arrêt de la Cour qui m'autorise à publier mon Mémoire à Paris, en tel nombre qui me conviendra [...]". - A few tiny marginal flaws..

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Proudhon, Pierre Joseph

French politician, philosopher and economist (1809-1865). Autograph letter signed. Brussels. 8vo. 2¾ pp. on bifolium. With autograph envelope.
2.500 € (87041/BN57355)

Written from exile to the lawyer Gustave Chaudey (1817-71) in Paris about completing his memoir, his written apology against his prosecution and the confiscation of his famous work "Justice in the Revolution and in the Church", 25 copies of which were seized at the French border, hoping for legal consultation in the matter, and mentioning a 15-day trip around the Ardenne region of Belgium which he recently undertook: "J'ai achevé le travail de rédaction et publication du dit Mémoire. Expédition de vingt-cinq exemplaires par la douane: saisie-arrêt au ministère, refus de livraison, consigne à la frontière, etc.

C'est dommage: l'effet est magnifique, et les connaisseurs demandent à propos de la consultation: Qu'est-ce que M. Chaudey? C'est un grand jurisconsulte [...] Puis, j'ai fait une tournée de quinze jours à travers la Belgique, dans la partie qu'on nomme l'Ardenne et qui ressemble assez, mais sur une échelle réduite, à nos montagnes du Jura, à leurs vallées et torrents [...]". - About summoning the minister who refused to let his memoir enter the French border, hoping to see him condemned to repeal the ban, pointing out that the government and the courts are denouncing the memoir without having read it, and comparing the system of justice to the secret police: "Entre temps, je plaide. Le ministre refusant de laisser passer mon Mémoire, je viens de le faire assigner aux fins de le faire condamner à lever l'interdit [...] Voyez-vous le gouvernement plaidant pour empêcher un Mémoire de défense, les tribunaux jugeant et condamnant, sans avoir vu la pièce? [...] Donc, voilà la justice changée en police secrète [...]"..

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Proudhon, Pierre Joseph

French politician, philosopher and economist (1809-1865). Autograph letter signed. No place. 8vo. 3 pp. on bifolium. With autograph address verso.
2.800 € (87042/BN57356)

To Auguste Rolland upon receiving a book by Diderot from Sigward, and about his decision not to attend a single play this summer to prevent his theatre-loving wife from being spotted in the audience of every show, despite his feeling that it would be a welcome distraction from the misery of exile. Proudhon recommends a sleep cycle of no more than six or seven hours, following sunset and sunrise, as a powerful means of curing many illnesses, and points out that he has only one portrait for each of his friends: "J'ai reçu le vol.

de Diderot, et la lettre qui l'accompagnait, par Sigward lui-même [...] Mais, de grâce, d'ici au mois d'octobre, qu'il ne soit donc plus question de spectacle. Cela cause toujours ici quelque noise [...] D'un autre côté, l'exil est pour moi un deuil, le spectacle est de la dissipation [...] je serais irrité au dernier point s'il me revenait qu'on aperçoit Mme Proudhon à tous les spectacles. Bref, j'ai décidé que de tout l'été on ne verrait aucun théâtre: et cela sera ainsi [...] J'ai entendu dire à un grand médecin, que de se coucher et lever avec le soleil, surtout en été, donc jamais dormir, en aucune saison plus de 6 à 7 heures [...] était un régime qui quérierait de bien des malades. Essayez-en donc et, si cela ne vous réussit pas, vous irez à Ostende [...] Vous me parlez d'images, des portraits au pluriel: mais, cher ami, je n'en ai qu'un pour chaque ami [...]". - With an autograph note by Rolland on the reverse, stating that he received the letter from Mrs. Proudhon, who brought three portraits of her husband, one of which he chose to keep for himself, the other two intended for Alphonse Lebègue and Amédée Bourson: "Cette lettre m'a été apportée par M. de Proudhon (avec ses deux filles) qui avait avec elle 3 Exemplaires du portrait de son mari dont j'ai choisi un, les 2 autres étaient pour M. M. Lebègue et Bourson". - Small marginal flaws; small tear to p. 3, not affecting text..

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Proudhon, Pierre Joseph

Autograph letter signed
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To an unnamed addressee (“cher et ancien collègue“). Proudhon had been transferred to Sainte-Pélagie, near his family; for him it was like being a prisoner in his own room, since he was not even allowed his three days of monthly leave. He could only see his wife and talk to her from his window. “Comme si j’étais aux arrêts dans ma chambre […] J’ai répondu que je me considérais comme prisonnier de guerre, non comme coupable mis en pénitence; que je sortais sur parole, c’est-à-dire sous la condition de rentrer à l’heure dite, et de ne me mêler en rien à la politique [...] et que je n’entendais subir aucune prescription qui pût changer le caractère de la détention politique, telle que je la conçois et la comprends. [In the ministry,] on veut absolument que je sois un criminel, et que je me tienne pour tel. Si on use de modération envers ma personne, [...] c’est qu’on espère obtenir ma conversion. Prisonnier de guerre! Cela sonne mal aux oreilles du Gouvernement, qui, comme l’Église, se croit infaillible, et hors de lui, ne voit qu’erreur et délit. ” Furthermore, he talks about the role of fathers in society and of wives: “ [I am] double père de famille [...] avec la plénitude de l’existence, il me semble que j’ai acquis une plénitude de volonté, de force, et d’idée, que nul célibataire n’obtiendra jamais. [...] ce qui a fait la force incomparable du Peuple Romain, pendant 6 siècles, c’est que ces gens-là, soldats, consuls, sénateurs, etc., étaient tous pères de famille; [...] nous n’avons plus ce caractère. On se marie par intérêt, ou par amour; on se marie pour être riche, ou pour nager dans la volupté. Double erreur, double insulte au mariage. [Women should be] simples, matrones, laborieuses, sévères, retirées, modestes, et soumises [...] Il n’y a plus de pères de famille en France: et je vois approcher le jour où la France ne sera plus une nation.”


Proudhon, Pierre-Joseph

Eigenh. Brief m. U.
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An den Politiker P.Ch.A. Rolland bei Übersendung der ersten Bögen seines neuen Werkes über „La propriété littéraire“. „... Voici inclus les deux premières feuilles de mon opuscule sur la ppé littéraire ... Je ne puis me mettre dans la tête que le Gouvernement arrête pareille chose à la frontière, comme s’il s’agissait d’une machine infernale. ... Fayolle est arrivé ces jours derniers. Il nous dit qu’on arrête en masse dans le département, et que la terreur regne. L’aimable pays que la France! ... Mais quoi! Nous serons toujours l a g r a n d e nation ...“


Proudhon, Pierre-Joseph

Eigenh. Brief mit Unterschrift.
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An einen Redakteur. Suite à la parution en 1858 de son important "De la justice dans la révolution et dans l'église", Proudhon, seul théoricien révolutionnaire d'origine ouvrière au XIXe s., choisit de s'exiler à Bruxelles où il reste jusqu'en 1862. Son correspondant reste non identifié : "[...] J'avais d'abord l'intention de répliquer, comme il convenait que je le fisse 1° à l'article de Mr Elias Regnault du 21 de ce mois; 2° à celui de Mr Peyrat du 26, entre lesquels vous avez placé ma seconde lettre datée du 16. Je m'aperçois que ce serait à moi peine perdue. Ainsi que je l'avais prévu, la discussion, de politique qu'elle était d'abord, devenant historique, ne peut plus être traitée dans les limites d'un journal. J'ajoute [...] que votre hospitalité, quelque bon vouloir que vous y mettiez, ne vaut pas pour moi la liberté, et qu'aux termes où la discussion en est venue par l'article de Mr Peyrat, je ne me sentirais pas, chez vous, tout à fait à l'aise. Pourtant, cette question de la Pologne et des traités est plus que jamais d'un haut intérêt : si j'en juge par certaines clameurs, il n'y en aurait même pas en ce moment de plus opportune. Comme il m'importe, dans ces circonstances, de ne pas laisser croire que je déserte le débat, je viens vous prier [...] de vouloir bien, en insérant la présente dans votre prochain n°, informer vos lecteurs que je suis décidé à couler à fond cette affaire, et qu'il ne tiendra pas à moi que la Démocratie française ne sache bientôt comment depuis trente ans, on écrit pour elle l'histoire, et jusqu'à quel point elle est prise pour dupe. Faits et pièces passeront sous ses yeux : elle n'aura qu'à lire".


Proudhon, Pierre Joseph

Autograph letter signed ("P. J. Proudhon").
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To Monsieur Perron at the Ministry of State, inquiring for two friends which were detained at Belle-Île: "[…] 1. Victor Pilhes, ex-représentant du Peuple, condamné par la Cour de Versailles à la déportation, pour la tentative d'insurrection de juin 1849. M. Pilhes est d'accord avec moi des conditions mises à sa libération, savoir le renoncement à l'action politique, sous quelque forme et pour quelque parti que ce soit. Je produirai, s'il faut, ses lettres confidentielles. [...]. 2. George Duchêne, ancien gérant du Peuple, condamné pour délit de presse à cinq ans d'emprisonnement. Il lui reste à faire 15 ou 16 mois". Duchene ought to appear in the next amnesty, but Proudhon wishes to "prevent an unfortunate oversight": "[…] et j'ose dire honteux. Duchêne a donné pendant et depuis sa gérance, des preuves d'un talent littéraire tout à fait original […]". He is "guarantor and surety" of his friends, "assured as I am by the nature of their ideas and their true feelings" (transl.). - Despite the intervention of Proudhon, Victor Pilhes was not released until August 1854. - Strong damage to edges.