While asserting that he could have "kept quiet about a father's harshness, when it only affected" himself, now that his wife is implicated, he promises to "show his teeth." For the moment, he needed to find out, if his father-in-law "seriously insists" on his daughter leaving him, which he doubts, especially since it is his father who "oppresses" them "to the point of taking away" their "livelihood". In an interesting comparison, he mentions that no one dared to separate the Marquis de Sade from his wife, even though he was "stained with all crimes". This was only 2 years after de Sade's trial in absentia and conviction to death in Marseilles. Although Mirabeau finally asserts that he will obtain justice "at all cost", he was ultimately dependent on his powerful father, whom he at one point in the letter ironically refers to by his nickname " l'ami des hommes" and the conflict culminated in his imprisonment at the infamous Château d'If later that year. Some excerpts fromt he letter in the original: "Ceci passe la plaisanterie […] et dès qu'on devient féroce, je montrerai les dents; car j'ai bien pû me taire sur la dureté d'un père, quand elle n'a touché que moi, mais j'atteste Dieu et les hommes que je dois plus à mon fils et à ma femme qu'à mon pere; j'atteste Dieu et les hommes qu'une femme qui n'a rien à se reprocher, qui nourrit son fils, qui a apporté plus de cent mille écus de dot, mille écus de rente, et qui a épousé son égal, ne sçauroit etre privé, je ne dis pas du nécéssaire, qu'aucun être vivant ne peut perdre, je dis d'un entretien honnête et decent […] Tous ces gens là me croyent donc bien bête ou bien lache, s'ils ne me supposent pas capable de réclamer pour ma femme, de plaider sa cause avec toute l'éloquence de l'indignation et de la fureur. Elle n'est nullement ma complice; quand elle le seroit, imagine-t-on de bonne foi que les véhémentes diatribes de mon pere m'ont persuadé que j'étois coupable de leze majésté divine et humaine, et qu'il falloit m'interdire le feu et l'eau. […] Je ne veux, ni ne puis croire que M. le Marquis de Marignane, souffre que mon pere nous opprime jusqu'à nous ravir la subsistance, qu'il insiste serieusement pour que sa fille me quitte; on n'a pas ôté, ni pu ôter sa femme à M. de Sades souillé de tous les crimes. Envoyez lui donc ma lettre; il aura la bonté sans doute de nous dicter mes démarches, auxquelles je me conformerai très éxactement, pourvû qu'elles nous fassent rendre justice que j'aurai à quelque prix que ce soit […]"..