Schriftsteller, Regisseur und Maler (1889-1963). Eigenh. Brief mit U. O. O. 19.8.1960. 1 S. 4to.
420 €
(1102)
An Jacques Lepage, den Redakteur einer literarischen Zeitschrift, dem Cocteau die Veröffentlichung eines Artikels erlaubt: „[…] Avec mon amitié et mon autorisation de reprendre le texte […]“. – Dekorativ.
Schriftsteller, Regisseur und Maler (1889-1963). Portraitphotographie mit eigenh. U. O. O. 180:240 mm. Leichte Gebrauchsspuren.
500 €
(1924)
Brustbild Cocteaus beim Signieren eines Blattes. Mit eh. Zusatz „Herzlich“. Photographie: F. Timpe, München.
Schriftsteller, Regisseur und Maler (1889-1963). Eigenh. Brief mit U. Milly-la-Forêt. 1 S. 4to. Mit eh. Umschlag.
500 €
(24484)
An einen Freund "[…] Je t 'envoi le lettre que j'adresse à notre étrange producteur. Je te charge de lui donner afin qu'il sache que je n'agi jamais sans t'averti […]".
poète, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste français (1889-1963). Lettre autographe signée à Herman Van Den Driessche. Milly-la-Forêt. 4to. 1 page. Avec enveloppe.
2.500 €
(54376)
Belle lettre sur la création des « Enfants Terribles » : «Il faut comprendre le vague de mes réponses. Voici les choses. Le docteur ne me trouve pas en forme. Je me suis exténué de travail et lorsque vous verrez les Enfants Terribles vous verrez que j’y ai glissé ; de force, toute ma substance. Le travail de l’opéra (théâtre) m’effraye. Lifar s’embrouille et veut entreprendre trop de difficultés à la fois. Il faut que je parte me cacher dans le midi à la fin du mois d’août et que je ne sorte de ma retraite sous aucun prétexte.
Comment ne le comprendriez vous pas, vous qui me connaissez mieux que personne, vous qui savez que je ne refuse jamais mon aide. Vous qui ne me voulez aucun mal. Je vous verrai à Paris. Je demande à votre cœur de ne pas essayer de me convaincre. Un poète est posthume. Sa présence est inutile. Son fantôme seul compte. Je vous embrasse tous...» « Les Enfants Terribles », roman de 1929, sort en film en 1950 réalisé par Jean-Pierre Melville et adapté par Cocteau..
poète, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste français (1889-1963). Lettre autographe signée à Monsieur Harold. 4to. 2 pages sur deux feuillets séparés en-tête « Santo-Sospir, St Jean-Cap-Ferrat ». Avec enveloppe.
2.500 €
(54377)
Belle lettre de Cocteau sur son analyse du cinéma durant le tournage du film « Le Testament d’Orphée » : « C’est hélas la préparation d’un nouveau film qui m’empêche de me rendre auprès de vous. Puis-je vous prier de m’en plaindre et lire à public ces q.q lignes. Mon regret de n’être pas avec vous n’est pas une simple formule de politesse. Ce qui m’en empêche touche de près cette séance. En effet, j’ai décidé de revenir à l’écran mais d’une manière qui me soit propre et que votre spectacle souligne à merveille.
Le film a toujours été pour moi un véhicule de cette poésie qui nous habite et cherche à prendre forme par n’importe quel moyen. Le film a ceci d’admirable qu’il rend possible l’impossible et, en le montant, lui donne droit de cité en ce monde. Si je dis : « Orphée pénètre dans le miroir » - on peut ne pas me croire. Si je le montre, j’imite l’absurdité magnifique des spectacles. On rêve et je fais partager mon rêve à tous. Beaucoup de mes camarades français ou étrangers savent à présent les moindres secrets qui permettent de tourner un film remarquable et, moi-même, j’ai perdu l’innocence d’une époque où ne sachant rien du cinématographe, il me fallait, avec le sang du Poète, inventer le cinématographe à mon usage. Mais sans doute retrouverai-je un domaine très peu lu ne suivant pas la route savante et en recommençant à suivre l’exemple que le sommeil nous donne lorsque le mécanisme génial du songe organise ses intrigues. C’est pourquoi je prépare le Testament d’Orphée. C’est pourquoi je m’efforce de vaincre les obstacles que la routine m’oppose et c’est pourquoi je ne peux être à la Sorbonne ce soir et je vous en exprime fraternellement mes regrets... » « Le Testament d’Orphée », film réalisé par Cocteau en 1959 et sorti en 1960 résume le testament du poète Cocteau..
Schriftsteller, Regisseur und Maler (1889-1963). Eigenh. Brief m. U. „Jean Cocteau, member of the U. S. A. Institute of Arts and Letters“. o. O. 4to. 2 SS.
3.500 €
(54428)
An den franz. Maler Pierre Sicard (1900-1980): „Lorsque je regardais vos toiles américaines où New York ressemble tour à quelque merveilleuse femme nocturne couverte de bijoux et à quelque planète inconnue d’où partent les astronefs et les soucoupes, je ne savais pas que vous aviez peint jadis les lieux où naissait le spectacle d’un nouveau monde, spectacle dont le premier jazz exécutait l’ouverture. Peut-être serons-nous bientôt ceux qui obtinrent du sort l’étrange privilège de voir le premier film, la première automobile, le premier avion, le premier voyage dans la lune.
Et de notre époque un peu effrayante mais qui fera sourire un jour comme uns sorte de 1900 et, avec le recul, paraîtra pleine de charmes, vous aurez été un témoin et l’historiographe. S’il vous amuse de citer les lignes de CARTE BLANCHE QÙ JE SALUAIS L’APPARITION DES RYTHMES NOIRS qui possèdent actuellement en France leur académie, je vous y autorise […]“ - Jean Cocteau kam am 5. Juli 1889 in der Nähe von Paris zur Welt. Er machte mit seiner Mutter ausgedehnte Reisen, wodurch seine dichterische Begabung früh erkannt wurde. Jean besuchte das Lyzeum Condorcet. Neben seinem drei Jahre älteren Bruder Jean Luc hatte er keine weiteren Geschwister. Sein Vater, ein erfolgreicher Anwalt, beging Selbstmord, als Jean zehn Jahre alt war. Mit 17 Jahren veröffentlichte er erste Gedichte. Mit 19, im Jahre 1909, erschienen seine ersten Gedichtbände Lampe d’Aladin und Le prince frivol, diese machten ihn bekannt. Weitere wertvolle Anregungen gaben ihm seine literarischen Freundschaften, die er mit Edmond Rostand, Marcel Proust, Mendés und André Gide schloss. Nebenher versuchte er sich in der Darstellung des Balletts und lernte Igor Strawinski kennen. Seinen ersten Roman Potomac verfasste er 1913. Als der Erste Weltkrieg ausbrach, meldete er sich freiwillig. Cocteau wurde als untauglich befunden, an der Front zu kämpfen, und organisierte daher den Verwundeten-Dienst mit Privatwagen. Er wurde an der Front wegen illegaler Betätigung verhaftet und später rehabilitiert. Als er zurückkam, schrieb er 1917 das Libretto für das kubistische Ballett Parade. Das Bühnenbild und die Kostüme schuf Pablo Picasso, die Musik Erik Satie, und die Choreografie war von Léonide Massine. Die Tänzer gehörten zur Truppe der Ballets Russes. Jean Cocteau schrieb außergewöhnliche Theaterstücke wie Orphée (1926) und La machine infernale (1932), er verfasste weitere Gedichtbände und wurde als Romanautor bekannt. Cocteau war als Universalkünstler bekannt und entwickelte sich immer mehr zum maître de plaisir von Paris. Er hatte als Schriftsteller in allen Bereichen seine Begabung, sei es in der Lyrik, beim Aphorismus, bei einer Kurzgeschichte, einer Novelle, einem Roman, Drama oder einem Drehbuch. Dabei gehörte auch das Reich der Malerei zu seinen Begabungen, wie Zeichnen. Alle Stilarten der letzten Jahrzehnte probierte er aus, dabei blieb er immer im Austausch mit Künstlern, dazu zählten auch Picasso und Chaplin. Anfang der 1930er Jahre drehte Cocteau seinen ersten Film, Le sang d’un poéte (dt. Das Blut eines Dichters), und suchte dabei nach neuen Wegen. Diese lösten beim Publikum zuerst Protest aus, doch folgten darauf einige Filme, die alle Filmgeschichte geschrieben haben. Im Laufe der Zeit wirkte er als Regisseur, Drehbuchautor bzw. als Schauspieler bei mehreren Filmen mit. In dem Film Der Zauberlehrling mit dem ins französische Exil geflüchteten, sehr erfolgreichen deutschen Tänzer Jean Weidt entwarf Cocteau die Figur des Zauberlehrlings. Regie führte der ebenfalls ins Exil geflüchtete Max Reichmann 1933. Cocteau war mit Jean Marais befreundet, dem er gerne Rollen auf den Leib schrieb. Daher gilt Cocteau auch als Entdecker von Jean Marais.[1] Bis an sein Lebensende war Cocteau zudem eng mit dem deutschen Bildhauer Arno Breker befreundet. Cocteau und Marais saßen Breker Modell für die Gestaltung von Porträtbüsten. Seine Kostüme und Bühnenbilder entwarf er oft selber. Für Aufsehen sorgten seine monumentalen Decken- und Wandgemälde, zum Beispiel im Trauungssaal des Rathauses von Menton (1958) und in der Kirche Notre Dame de France in London (1956). 1954 wurde er Mitglied der Akademie der Künste in Frankreich und Belgien. 1955 wurde er als Nachfolger von ''Jérôme Tharaud'' in die ''Académie Française'' aufgenommen und damit im gesamten Land endgültig als geistige und künstlerische Autorität anerkannt. Mit 70 Jahren wurde Cocteau am 30. Juni 1960 in Forges–les–Eaux zum französischen Dichterfürsten gewählt. Wegen einer Opiumvergiftung musste Cocteau, der viele Jahre drogenabhängig war, medizinisch behandelt werden. Cocteau war bisexuell und hatte neben Beziehungen zu Männern (u. a. Jean Marais) auch mehrere Beziehungen mit Frauen, darunter Natalia Pawlowna Paley (1905−1981), einer Romanow-Prinzessin. Er veröffentlichte mehrere Werke, in denen er Homophobie scharf kritisierte..
Schriftsteller, Regisseur und Maler (1889-1963). Eigenh. Brief m. U. o. O. u. D. „Lundi“ [rückseitig 1953]. 4to. 1 Seite.
1.500 €
(59904)
An den Ägyptologen „cher Vigneron“ René Bertrand, dem er das Vorwort seines Buches „Sagesse et Chimeres“ schickt. „J'aurais aimé en être plus digne. Mais je suppose qu'un geste tendre vaut mieux que le discours“.
Schriftsteller, Regisseur und Maler (1889-1963). 5 eigenh. Briefe mit U. 4to u. 8vo. 5 pp. 2 Umschläge.
6.500 €
(60549)
An Jacques Patin vom ‚Figaro‘: Nachdem er sich sich nach dem Hotel von Jules Lemaître erkundigt, beschreibt er eine Erinnerung an eine Stierkampf-Arena: „un souvenir des arènes. C'est le rire et le caquet de la jeune Eugénie de MONTIJO (?) rire et caquet qui durent effrayer er ensorceler le timide Napoléon III, le rire et le caquet de toutes les jeunes espagnoles, trépignant avec leurs pieds de bouc et battant de l'éventail pour applaudir un matador qui tue“. 3 Zeichnungen: „1. Reynaldo en grand 2.
Lemaître 3. Ernesta“; ferner bittet er darum, Rechtschreibung und Zeichensetzung korrigieren zu dürfen. Er gibt folgende Kapitelüberschriften: „Die Dichterinnen - Simone - Der große Maulnes - Die Gräfin von Noailles“, etc. Er verwahrt sich gegen Eingriffe in seinen Text: „On n'a pas le droit de mutiler un texte et la suite logique d'une pensée. C'est un crime des lettres. Il fallait m'écrire, me téléphoner, me demander conseil. "Un merveilleux vertige verbal" je ne peux écrire cela. Pourquoi se substituer à moi?“ Er kündigt an, seinen nächsten Artikel, aber anschließend keinen weiteren mehr zu verfassen..
Schriftsteller, Regisseur und Maler (1889-1963). 3 eigenh. Briefe m. U. 4to. 3 pp.
4.500 €
(60550)
An einen Freund. Beschreibung seines Lebens auf dem Land: „Je travaille ferme à la campagne. Je chasse vos adorables mais pernicieux conseils [...] Chaque semaine je vais lire mon travail au Versaillais Reynaldo (dernier fidèle) et nous passons des journées mi fou-rire mi extase à travers des "Trianon" pleins de soldats, de veuves maigres et de dames énormes. Je viens de finir un sonnet pour vous qui sera dans mon "neufvoeuvre"“ - Er beglückwünscht einen ungenannten Freund, der einen Preis gewonnen habe.
Außerdem berichtet er, dass er eine Adaptation von Shakespeares Sommernachtstraum vornehme, die in London einen unvergleichlichen Erfolg habe, und er würde diese Inszenierung gerne mit Musik und französischen Stars übernehmen. Schließlich übt er Kritik an anderen Inszenierungen: "On établirait la réclame sur cette simplification. [...] L'erreur de Guitry c'est d'avoir "refait" Kismet - il avait perdu le climat, la saveur anglaises"..
Schriftsteller, Regisseur und Maler (1889-1963). Sammlung von 5 Autographen (4 eigenh. Briefe mit U., und eine blattfüllende Zeichnung o. U.). o. O. Avenue de Malakoff, Place Sully. 4to und 8vo. 7 pp.
4.500 €
(61495)
An den Grafen René Philipon en 1922. „Vallette édite mon prochain volume […] J’ai peur que Vallette […] ne s’effare de mon livre et surtout d’une nouvelle suite humoristique sur Versailles que vous aimerez!“; „je ne puis hélas accepter votre si aimable invitation car j’ai chaque mercredi un diner familial, navrant et obligatoire – Il est inutile de vous dire comme je regrette !!“; „J’irai vous dire ensuite“ tout le neuf „de mon travail“; „Je commence après 80 jours de lit et de chambre (jaunisse..) à pouvoir écrire. Maman et moi sommes si touchés de votre carte ! Il me reste maintenant à vous plaire avec mon livre“.
franz. Schriftsteller (1889-1963). Eigenh. Brief mit Unterschrift. Hôtel Negresco, Nizza. 3.5.1943. 4to. 1 p.
1.200 €
(80772)
Der handgeschriebene Brief an „Mon André“, vermutlich den Produzent André Paulvé, mit der Unterschrift „Jean“. Cocteau ist krank: „[…] Voilà : je sors d'une pneumonie - (sic) - quarante de fièvre du jour au lendemain […] Rien de plus triste que l'arrivée au Négresco pour être malade loin de ce travail qui me passionne […]. Cependant, il a pu aller dans les studios où Delannoy tournait ; J'avais organisé de loin les décors et je trouve que c'est une réussite. Il y a de tout dans ce film (à cause de la folie russe de Vakevitch).
Mais il me semble que tout ce qui concerne les visages, les rapports humains, les types, est admirable […]. Jeannot est merveilleux et Sologne et Yvonne, malgré son horreur d'elle-même et ses plaintes. Moulou était d'abord une étoile au cinéma. Maintenant il a compris qu'on tournait et refuse de jouer. Il y a des scènes bouleversantes dans la neige et lle jarddin de Marc. Le nain est extraordinaire. Yvonne, le nain et d'Yd font une drôle de famille qui te plaira. Lorsque les décors sont impossibles, Hubert les sauve […]. Il retourne à la projection sous une pluie battante ; ils tournent dans de grands hangars, etc. […].“ Der Brief befasst sich mit dem Film L’Éternal retour (deutscher Titel: Der ewige Bann), der 1943 unter der Regie von Jean Delannoy und mit einem Drehbuch von Jean Cocteau gedreht wurde. Erwähnt werden in dem Brief zudem Jean Marais, Madeleine Sologne, Yvonne de Bray, Piéral, Jean d’Yd, die in dem Film mitspielen - und der Hund Moulou, der die Rolle des treuen Familienhund hat. Zunächst beschreibt Cocteau seinen Gesundheitszustand: Lungenentzündung, 40 Grad Fieber. Er hadert damit, krank in Négresco angekommen zu sein, wo er seiner Arbeit nachkommen wollte. Er habe aber in die Studios gekonnt, in denen Delannoy dreht und ist zufrieden. Er habe die Sets aus der Ferne organisiert und lobt, was er sieht. „Es gibt alles in diesem Film (wegen Vakevichs russischem Wahnsinn)“. Dann geht Cocteau auf die Charaktere des Films ein. „Jeannot ist wunderbar, genauso Sologne und Yvonne“ - trotz ihres Schreckens über sich selbst und ihre Beschwerden. Dann äußert sich Cocteau über den Hund Moulou, der zuerst der heimliche Star war und jetzt, da gefilmt wird, nicht mehr recht mitmacht. Cocteau ist bewegt von den Szenen im Schnee und in Marcs Garten. Dann schreibt er vom kleinwüchsigen Schauspieler Piéral „er ist außergewöhnlich. Yvonne, der Zwerg und Yd bilden eine lustige Familie, die Ihnen gefallen wird.“ Mit L’Éternel retour hat Cocteau das Motiv von Tristan und Isolde in die Bretagne verlegt. Es geht darin um die Beschwörung einer Welt aus Halbschatten und Träumen. Regisseur war Jean Delannoy, der Produzent André Paulvé. Der Film machte den Hauptdarsteller Jean Marais über Nacht zum Star und zur Muse Cocteaus. Das Lexikon des Internationalen Films schrieb: „Delannoy, für den Jean Cocteau die mythische Geschichte von Tristan und Isolde in die Jetztzeit transponierte, hat, nicht zuletzt mit den hervorragenden Dialogen Cocteaus, einen sehr ernsten, bisweilen schwermütigen Film gedreht, bei dem die Dekors von Georges Wakhevitch und die Musik von Georges Auric eine große dramaturgische Rolle spielen. Thematik und Zwischentöne machen den Film zu einem wichtigen Dokument des französischen Kinos unter der Okkupation 1940 bis 1944.“.
franz. Schriftsteller (1889-1963). Eigenh. Brief mit Unterschrift „Jean“. ohne Ort. 10.9.1952. 4to. 1 p.
800 €
(80773)
In dem handgeschriebenen Brief berichtet Jean Cocteau einem „trés cher ami“ von der laufenden Arbeit und die vorhandenen Schwierigkeiten. „[…] Je suis hélas, comme vous, concernant la chose écrite. Elle s'éloigne de moi aussi vite et aussi silencieusement qu'une soucoupe volante. Je suis même en train de me donner des coups de pied dans le derrière pour les corrections de texte original que je dois reporter […]. En outre je ne vois plus dans ce livre que fautes, vides et contradictions […].
Il me semble que nos manuscrits arriveront ensemble chez Grasset. Je redoute fort que le vôtre ne réduise le mien en poudre et que les savants fassent des gorges chaudes de ma science artisanale […].“ Cocteau schreibt, ihm gehe es wie dem Adressaten in Bezug auf den nicht näher erläuterten Sachverhalt. „Sie entfernt sich so schnell und leise von mir wie eine fliegende Untertasse.“ Er verschiebe dafür sogar die Textkorrekturen. Cocteau äußert sich, viele Fehler, Lücken und Widersprüche in dem nicht näher genannten Buch zu erkennen und spekuliert, dass die Bücher (seines und vermutlich das des Briefempfängers), zur gleichen Zeit bei dem von Bernard Grasset (1881-1955) betriebenen Verlag Éditions Grasset & Fasquelle ankommen werden. Cocteau äußert die Befürchtung, dass die Wissenschaftler über seine handwerkliche Arbeit herziehen werden. Cocteau betrachtete seine Arbeit als Handwerk, wie auch die Wochenzeitschrift „Die Zeit“ 1952 anlässlich eines Besuchs des Künstlers in Hamburg beschreibt: „Cocteau, der Romantiker, der zugleich der Mann der Theaterpraxis ist, der „artisan“, der sein Werk aus seiner Hände Arbeit entstehen läßt („Mein Kopf ist dumm“, sagt Cocteau), der alle Formen der Kunst erprobt, und der wie kein anderer ein Gefühl für die Bedürfnisse des breiten Publikums hat, ist auch der erste gewesen, der die universelle Bedeutung des Films als eines „Vehikels der Poesie“, als einer echten mythenbildenden künstlerischen Ausdrucksform erkannt hat. Denn im gleichen Sinne wie sein Theater will auch sein Film an das Herz des großen Publikums klopfen; er will – wenn auch unter Beibehaltung der „Falle“ – wahre Volkskunst werden. „Erst vierzehn Tage nach der Uraufführung eines Werkes erreicht man das wirkliche Publikum“, meint Cocteau. „Dieses Publikum gewinnt man in dem Augenblick, wo sich, wie im ‚Doppeladler‘, Jean Marais in der Schußlinie Edwige Feuilleres befindet und die Leute im Saale rufen (ich habe sie selbst gehört): „Vorsicht, pass auf!““ Trotz seiner Leistungen auf fast allen literarischen und künstlerischen Gebieten bestand Cocteau darauf, in erster Linie ein Dichter zu sein. Er nannte seine sämtlichen Werke Poesie. Eines seiner berühmten Zitate war der Spruch: „Gute Erziehung besteht darin, zu verbergen, wie sehr man sich selbst schätzt und wie wenig die anderen.“.
frz. Dichter, Maler, Filmemacher (1889-1963). Eigenh. Albumblatt mit Zeichnung und Unterschrift. ohne Ort. 8vo. 1 p.
1.250 €
(81857)
„Pour Rainer Souvenir de Jean Cocteau“. Beiliegend Brief von fremder Hand an jenen Rainer aus 2008 auf Doppelkarte mit gedruckter farb. Zeichnung Cocteaus ("Le tango");
frz. Dichter, Maler, Filmemacher (1889-1963). Eigenhändiges Manuskript ohne Unterschrift. ohne Ort und Datum. 4to. 1 p.
1.200 €
(83452)
Rezension einer Ausstellung von Gemälden von Kindern. Cocteau erinnert sich an einen Satz, den Picasso zu ihm gesagt hatte. „Chez l'enfant ni l'idée de réussite ni le contrôle ... n'existent ... Son inconscient infaillible ne traverse aucune couche déformante ... L'équilibre, la couleur, la poésie, le réalisme, le lyrisme, tout pousse ici sans que la néfaste intelligence intervienne. Le génie éclate à l'état pur“.
frz. Dichter, Maler, Filmemacher (1889-1963). 2 eigenhändige Briefe mit Unterschrift “Jean “. ohne Ort. 4to. 2 pp. 1 Brief gelocht. 1 Brief mit kleinen Ausrissen am rechten Rand.
1.250 €
(83923)
An den französischen Verleger Bernard Grasset (1881–1955). [1931?]: „Tu ne me feras pas cette peine et tu m’as très mal compris. Sache que toute idée de préface me gêne en principe et que je trouve ton introduction si haute et si émouvante que cette gêne avait complètement disparu. […] Non, cher Bernard – ou je paraîtrai avec ton texte et ma main dans la tienne – ou tu dois me rendre ma liberté. J’aime mieux paraître ailleurs que chez toi sans la chaleur qui nous accorde.
[…] Je ne mens jamais. […]“ II. ohne Ort. 1940. „[…] Tes secrétaires André F[raigneau] et Chateaubriant t’ont peut-être raconté que je sortais d’une clinique très pénible – d’où mon espèce de disparition. J’ai lu ton livre [à la recherche de la France] que je trouve d’une importance extrême et qui, seul, s’oppose à tant de désordres. J’aurais voulu te le dire et en parler avec toi […]“.
frz. Dichter, Maler, Filmemacher (1889-1963). Manuskript von dritter Hand mit eigenh. Titel, Korrekturen und Unterschrift. ohne Ort. Folio. 1 p. Ausriss aus Spiralheftung.
600 €
(83924)
Der Text von Cocteau diktiert, die Korrekturen und eigenh. Unterschrift von Cocteau mit rotem Kugelschreiber. „J’aime une certaine liberté dans le décor des jardins et que les fleurs y vivent sans avoir l’air de subir la contrainte des hommes. C’est pourquoi je respecte un maître jardinier lorsque, comme un grand chef, il règne sur les plates-bandes sans qu’on y sente sa poigne ni que son despotisme n’oblige la troupe des fleurs à se mettre au garde à vous »… Il évoque les jardins japonais, et un autre, qui fleurit au hasard à Villefranche, et conclut : « Ce n’est pas que je méprise les artistes qui plantent un décor floral, mais un gracieux désordre nous enseigne que même obéissante, la nature exige qu’on lui laisse un peu la bride sur le cou.“.
frz. Dichter, Maler, Filmemacher (1889-1963). 2 eigenhändige Briefe mit Unterschrift. 4to. 2 pp.
990 €
(83925)
An einen Freund: 2. April 1960: „Une presque sœur très malade, les besognes, les auditions pour la reprise de L’Aigle, les magnétophones pour le film, les articles, les lettres, les fâcheux, les aumônes, les refacheux. Voilà ce qui me chasse demain et m’oblige à rejoindre la Côte d’Azur […]“ - 5. Juli 1960. „[…] souffler un simulacre de 71 bougies. [….] Les lettres m’ont presque procuré de la gêne, tellement d’un seul coup elles nous plongent dans un fleuve de sang et d’encre très doux et très calme entre des rives que je connais bien et qui s’y reflètent à l’envers.
Charles s’y montre sans masque de théâtre avec toute sa noblesse et sa gentillesse et cette enfance dont il avait les colères (je le revois encore lancer une boîte de pastilles de Vichy qui éclatait comme une bombe). Et ce que j’aime c’est qu’il trouve le temps d’écrire de vraies lettres dans cette épouvantable époque de hâte, de téléphone et de radio. […] cette étonnante courbe de dos n’était point une bosse mais quelque bizarre instrument de musique dont il tirait des accents inoubliables de sa voix nasale et passionnée. Ah ! vous m’avez fait un beau cadeau d’anniversaire […]“.
French artist (1889-1963). Autograph letter signed. N. p. 14.10.1954. 4to. 1 p.
1.500 €
(49460/BN33854)
To an unnamed recipient about the use of enjambment in verse texts: "Mon cher ami, Cet enjambement tombe sous le sens et je l’employais jadis à l’époque de 'Secret Professional'. Je ne savais pas que vous l’avez employé et je vous en félicite […]. (Je l’ai employé aussi une ou deux fois dans le chapitre 7 […]).[…] Melle [?] (qui est à la radio) a eu la palme comme de juste. Je n’y étais pour rien. Les roues de la radio et de la télévision sont étranges. On va annoncer le chaos, décision prise. Votre fidèle Jean Cocteau".
poète, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste français (1889-1963). "La mort". Poème autographe. S. l. Au recto d'un feuillet. In 4°.
4.500 €
(49683/BN34153)
Ce magnifique poème a été composé dans la filiation d'"Opéra" recueil centré en grande partie sur la mort de Radiguet, véritable traumatisme pour Cocteau dans lequel il puisa une véritable mythologie personnel. Le poème a été repris dans recueil "En marge d'Opéra" paru dans les "Œuvres poétiques complètes" dans la Bibliothèque de la Pléiade.
poète, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste français (1889-1963). "La Pénultième est morte". Poème autographe. S. l. Au recto d'un feuillet. In 4°.
4.500 €
(49684/BN34154)
Ce poème est un hommage à Mallarmé. Il comprend des corrections inédites qui ne seront pas reprises dans le recueil "Poèmes épars (1945-1963)" paru dans les "Œuvres poétiques complètes" dans la Bibliothèque de la Pléiade. Notamment le titre complet devait être "La Pénultième est morte/Tombeau de Mallarmé". - Précieuse version corrigée de ce poème sur Mallarmé.
French artist (1889-1963). Autograph letter signed ("Jean"). No place. 4to. 2 pages.
4.500 €
(80945/BN52871)
Beautiful and moving letter to his friend Max Jacob. Exhausted by the treatment, Cocteau begins the letter by apologizing to his friend: "Pardonne moi d'écrire si mal & des choses si bêtes - c'est le premier [sic!] lettre permis par le médecin et je n'ai aucune force. Je ne peux encore aller du lit à la table, mais mon chéri, mon pauvre enfant merveilleux tu ne comprendras donc jamais que ‘mes silences' sur tes poèmes n'ont aucune signification de blâme - que la moindre boucle d'une de tes lettres a déjà du prestige pour mes yeux et mon coeur - que je t'approuve d'avance comme faisaient les admiratrices de Sarah Bernhardt [...] Depuis avant-hier je suis hors de danger - alors le médecin ne m'écoute même plus et me laisse avec une tulle de nerfs autour du poumon gauche et des aigrettes atroces [...] Très heureux d'Hugnet libéré du service [...] Mon Max je t'aime.
Ton amitié, ta bonté pour mon oeuvre sont toute ma récompense. Je t'embrasse, Jean" (transl.: "Forgive me for writing so badly & such silly things - this is the first letter allowed by the doctor and I have no strength. I cannot yet go from bed to table, but my darling, my poor, wonderful child, you will never understand that 'my silences' on your poems have no blame significance - that the slightest loop of one of your letters has already prestige for my eyes and my heart - that I approve of you in advance as did the admirers of Sarah Bernhardt [...] Since the day before yesterday I am out of danger - so the doctor doesn't even listen to me anymore and leaves me with a tulle of nerves around my left lung and atrocious regrets [...] Very happy about Hugnet being released from the service [...] My Max, I love you. Your friendship, your kindness for my work are all my reward. I embrace you, Jean")..
French artist (1889-1963). "La poësie". Autograph manuscript. No place or date. 4to. 4½ pages on 5 ff. In pencil.
4.500 €
(80947/BN52873)
Charming reflections, in French, on the essence of poetry: "La poësie si j'osais la définir serait l'élégance même. est donc normal qu'elle joue de la plus petite chose à la plus grande - mais grande ou petite la chose devient souvient invisible lorsque la poësie l'habite [...] faut croire que ce monde pris naissance dans un certain désordre qui devint notre ordre et en quelques sorte notre style personnel [...] J'ai remarqué que je prenais le style du personnage que je joue, dans la vie, non pas que je me pousse dans ce sens pour me donner le réalisme qui est à la base de toute poësie.
C'est celui qui me permettrait de montrer au jour tous les défauts que j'ai essayé de tirer de moi. J'aimerais presque toujours jouer des rôles qui ne sont pas pour moi... Les êtres anti-poëtiques sont les êtres qui veulent écrire le langage poëtique. Le cinéma permet de dépasser les frontières humaines, comme le prouve 'orphée' parce qu'il nous montre de qui l'écriture ou l'imagination nous offre de nous [...] La poësie est une haute élégance morale. Oui la poësie est lente et nous jugeons parfois trop vite. La lumière des poëtes est aussi longue à vous arriver que celle des étoiles [...] notre époque ou la poësie se cache de plus en plus et se montre sans cesse là où on ne croyait pas l'attendre. Le comble de la poësie c'est de n'avoir pas 'l'air poëtique'. L'artisanat est la poësie même. J'aime rendre réalisable l'irréalisable. Ce qui me donne le plus de courage mais hélas on ne fait pas ce qu'on veut. La définition de moi-même: le travail et le désir de plaire aux quelques personnes qui comptent à mes yeux" (transl.: "Poetry, if I dared to define it, would be elegance itself. It is therefore normal that it plays from the smallest to the largest thing - but large or small the thing becomes invisible memory when poetry inhabits it [...] I have noticed that I take the style of the character I play in life, not that I push myself in that direction to give myself the realism that is the basis of all poetry. It's the one that would allow me to show in the daylight all the flaws I tried to draw from myself. I would almost always like to play roles that are not for me [...] Anti-poetic beings are those who want to write the language of poetry. Cinema makes it possible to transcend human limits, as 'Orpheus' attests, showing us what writing and imagination have to offer us. [...] Poetry is a high moral elegance. Yes, poetry is slow and we sometimes judge too quickly. The light of the poets is as long to come to you as the light of the stars [...] our age in which poetry is increasingly hidden and is constantly showing itself where we thought it was not expected. The height of poetry is not to 'look poetic'. Craftsmanship is poetry itself. I like to make the unattainable realizable. That gives me the most courage, but alas, we do not do what we want. The definition of myself: work and the desire to please the few people that matter to me")..
French artist (1889-1963). Autograph letter signed. No place. 03.08.1955. 4to. 1 p.
980 €
(82846/BN54214)
Written in the year he was made a member of the Académie française and of the Royal Academy of Belgium: "Bien sure ma petite fille que je ferai ton texte et que je verrai le film - je rentre à St. Moritz et il est probable (sauf ordre du médecin) que je resterai au Cap [i.e. Saint-Jean-Cap-Ferrat] jusqu'à 15 Septembre. J'ai eu gros travail avec ces 2 discours; français et belge [...]". - Traces of folds, otherwise in excellent condition.
French writer and artist (1889-1963). Autograph letter signed ("Jean"). 36 rue de Montpensier, Palais-Royal [Paris]. 09.12.1959. 8vo. 2 pp.
3.500 €
(83058/BN54492)
To the German-born actress and singer Marlene Dietrich about the exhausting work on his film "Le Testament d'Orphée" (1960), discussing filming at Saint-Maurice the following day, his return from the Côte d'Azur, where he also filmed a scene and found the Quai de Villefranche in Fréjus had disappeared. He also mentions fond memories of her sitting beside him in a showing of his 1946 film "La Belle et la Bête", writing that he is happy to see her beloved by simple people, and that the higher one climbs the social ladder, the less kindness one meets: "Triste loin de toi enfermé dans cette besogne épuisante du film que je joue, monte et mixe moi-même.
J'arrive de la côte où je devais recommencer une prise et j'ai respiré le drame de Fréjus. (Le quai de Villefranche a disparu comme un domino tombe d'un table). Demain je tourne encore à Saint Maurice [...] et chaque fois que j'entre dans la salle du projection je pense à toi, amie auprès de moi pour la Belle et le Bête. Je suis profondément heureux de ton succès et de te savoir aimée par les simples - car plus on monte dans l'échelle sociale moins on rencontre de gentillesse [...]". - Small brownstain..
French artist (1889-1963). Autograph letter signed. Saint-Jean-Cap-Ferrat. 17.04.1958. 4to. 1 p. With autograph envelope.
1.500 €
(84219/BN54688)
To the literary scholar Michael Smithies, concerning Cocteau's autobiographic novel "La Difficulté d'être" and a possible translation. Apparently Smithies had criticized the preface for being "more mysterious than the book"; Cocteau agrees and suggests a translation with a preface by the translator "who would know better than I how to show the importance and gravity of the book": "Je suis heureux de trouver votre bonne lettre à mon retour de Rome. La Préface de la Difficulté d'être est en effet plus mysterieuse que le livre et vous avez raison.
Peut être pourrait on le traduire et y joindre une préface du traducteur qui saurait mieux que moi montre l'importance et la gravité du livre [...]". - The first English translation of the novel was published in 1967, four years after Cocteau's death, with a preface by the composer Ned Rorem. - On stationery with letterhead of the villa "Santo Sospir" in Saint-Jean-Cap-Ferrat. Well preserved..

Schriftsteller, Regisseur und Maler (1889-1963). Eigenh. Brief mit U. und eh. Gedichtmanuskript mit U. Le Lavandou. 02.07.1922. Zusammen (1+1 =) 2 SS. auf 2 Bll. Gr.-4to.
1.500 €
(41006/BN21488)
An einen namentlich nicht genannten Adressaten, wohl der Herausgeber einer Zeitschrift, mit dem Ausdruck seines Bedauerns, nichts weiter für ihn zu haben außer dieses Sonett, das er ihm als Ausdruck seiner guten Wünsche für die Zeitschrift ebenso übersende wie eine Zeichnung Picassos, die er ihm nach deren Abdruck zurückgeben möge: "Je n'ai rien sauf ce sonnet que je vous envoie en témoignage de bonne chance pour votre revue. […] Ci joint un dessin de Picasso, faites le clicher et retournez le moi.
En voici la légende: Jean Cocteau et M. Chabelska, créatrice de la petite fille américaine dans Parade. (Rome 1916). Caricature de Picasso [...]". - Sobald er einige Zeilen Musikkritik verfaßt habe, werde er sie ihm zukommen lassen. Am linken unteren Rand der Recto-Seite notiert Cocteau wohl mit Bezug auf das beiliegende Sonett "Métamorphoses": "il est probable qu'on se moquera partout de 'petites bottines' - Publicité à l'œil que je vous offre" ("Wahrscheinlich wird man sich überall über die 'kleinen Stiefelchen' lustig machen - Blickfang für's Auge, den ich Ihnen anbiete"). - Aus dem beiliegenden Sonett: "Beauté, capable, si votre jeunesse plonge, | De s'élargir comme un objet de caoutchouc, | Pour, assouplie après ce système de songe, |apparaître au soleil, intacte, tout à coup […] Le serpent des couleurs accroche aux églantines | Sa cravate, ses gants, ses petites bottines; | Et de lui même sort un reptile têtu [...]". - Eine Karikatur der Tänzerin Maria Chabelska und zwar a. d. Hand Cocteaus befindet sich heute im Musée national Picasso. Das angesprochene Ballett "Parade" a. d. J. 1917 war eine Gemeinschaftsarbeit von Jean Cocteau, der das Libretto verfaßte, Pablo Picasso (Bühnenbild), Erik Satie (Musik) und Léonide Massine (Choreographie). Djagilews "Ballett Russes" brachte das Stück als "ballet-réaliste in one act" am 18. Mai 1917 am Pariser Théâtre du Châtelet zur Uraufführung. "Die Figur des amerikanischen Mädchens basiert auf den damals aktuellen Kinoheldinnen Pearl White und Mary Pickford. ‚Das kleine Mädchen setzt sich in Bewegung, fährt mit dem Fahrrad spazieren, es wirkt wie eine abrupte Bildfolge in einem Film, es ahmt Charlie nach, verfolgt einen Dieb mit einem Revolver, boxt, tanzt einen Ragtime, schläft ein, erleidet Schiffbruch, wälzt sich an einem Aprilmorgen im Gras, ergreift einen Fotoapparat, und so weiter', schreibt Cocteau in einem Brief an Paul Dermée, den Direktor der Zeitschrift Nord-Sud im Jahr 1917" (Nicole Haitzinger, s. u.). - In Tinte auf sehr dünnem Papier; beide Bll. mit größeren Ein- und Ausrissen sowie stärkeren Randläsuren; etwas gebräunt; der Brief im linken Rand gelocht (keine Textberührung); stellenweise kleinere Vermerke von alter Hand..
verkauft
Autograph letter signed.
Autograph ist nicht mehr verfügbar
Love letter from Jean Cocteau to Jean Marais, signed with a star and relating in part to Jean Cocteau's play "Le Bel indifférent" played by Edith Piaf and Paul Meurisse: "[...] Il n'y a que de toi, que de tes lettres, mon bel ange, que je reçois du calme et des forces. Nous avons obtenu ce soir le sursis de Paul Meurisse. Piaf était folle de joie et je la comprenais. Il pourra donc créer le rôle. Mon ange adoré. Je t'écris mal parce que je suis... très nerveux à cause de l'attitude idiote de Bébé (Christian Bérard). [...] Mais si tu arrives alors tout sera superbe [...]" (transl.: "[...] It is only from you, only from your letters, my beautiful angel, that I receive calm and strength. Tonight we got Paul Meurisse's reprieve. Piaf was overjoyed and I understood her. So he'll be able to create the role. My beloved angel. I'm writing you badly because I am [...] very nervous because of Bébé's stupid attitude [...] But if you arrive then everything will be superb [...]"). - "Bébé" was the nickname of the French artist, fashion illustrator and designer Christian Bérard whose most renowned achievement probably were his lustrous, magical designs for Cocteau's film "La Belle et la Bête" (1946).