Charles Baudelaire

Dichter, 1821-1867

Baudelaire gilt heute als einer der bedeutendsten französischen Lyriker und als wichtiger Wegbereiter der literarischen Moderne in Europa. Für seine Zeitgenossen war Baudelaire vor allem ein kompetenter Verfasser von Berichten über Kunstausstellungen, ein guter Literaturkritiker, ein fleißiger Übersetzer Poes sowie ein Wagner-Enthusiast und -Promotor. Doch schon der nachfolgenden Lyriker-Generation, den Symbolisten (z. B. Verlaine, Mallarmé oder Rimbaud), galt er als epochemachendes Vorbild. Schon seit längerem ist Baudelaire in Anthologien und Schullesebüchern der am besten vertretene französische Lyriker.

Quelle: Wikipedia

Baudelaire, Charles

French writer (1821-1867). Autograph letter signed „Charles“ to his mother. [Paris] . 8vo (205 x 135 mm). 1 1/2 pp. Autograph address on the back of the second leaf, postal stamps, red wax seal. At the margins several numbers and calculations by Mme Aupick.
28.000 € (61572)

Apparently, Baudelaire’s mother had expressed some concern about the number of books her son had sent her while moving out of his apartment at quai Voltaire in Paris. He assures her that he has already downsized his books and explains why it is vital for him to keep the books he has sent to her place: "Mais tu es folle, radicalement folle. J'avais trois fois plus de livres, et j'en avais de magnifiques. Je les ai vendus dans le courant de l'année par nécessité. Ceux que tu as vus sont les derniers débris.

Le nom de Castel s'est trouvé sur les caisses, parce qu'il en avait plusieurs chez lui (en gage ; il m'avait prêté de l'argent dessus -- le billet de 100 fr. le prouve) -- et que naturellement je lui ai envoyé ceux qui étaient restés chez moi, en le priant de faire lui-même les emballages. En ce moment-là, j'avais hâte d'envoyer tout cela là-bas, ne fût-ce que pour me sauver de la tentation d'en vendre. C'est ce qui explique trois caisses au lieu d'une. Cela s'est fait successivement. Voilà qui est expliqué. Ainsi tu t'es fait beaucoup de mal pour une pure vision. Cela m'a été fort amer. Quelle étonnante faculté pour se faire souffrir ! Je t'ai envoyé L'Ensorcelée parce que c'est un livre admirable, tu le penseras comme moi, malgré son style chargé et bousculé. Tes remarques sont puériles [...]". Reference: Correspondance, I, p. 525 and annotations..

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Baudelaire, Charles

French writer (1821-1867). Autograph letter signed „C. B.“. [Paris] . 8vo (210 x 134 mm). 2 pp. Recto of the envelope with autograph address, glued to a 8vo leaf.
28.000 € (61573)

To the artist James Whistler (1834-1903). Cordial recommendation for the balloonist Nadar: "Cher Monsieur, Un de mes meilleurs et de mes plus vieux amis, M. Félix Nadar, va à Londres, dans le but, je crois, de raconter au public les aventures qu'il a courues avec son grand ballon, et aussi, je présume, pour faire partager au public anglais ses convictions relativement à un nouveau mécanisme qui doit être substitué au ballon. Vous savez que nous avions un peu causé de lectures et des chances que j'aurais pu trouver d'être écouté à Londres.

Je vous en prie, gratifiez Nadar de tous les conseils et de toutes les indications dont vous m'auriez fait cadeau à moi-même; en deux mots, tout ce que vous ferez pour M. Nadar, j'en mettrai le souvenir dans mon cœur. D'ailleurs vous le verrez et vous saurez l'apprécier vous-même. Présentez mes amitiés à Legros [the painter Alphonse Legros], et n'oubliez pas de montrer à Nadar vos merveilleuses eaux-fortes. Je devine tout le plaisir qu'il en ressentira". In his postscript, Baudelaire gives his addresses in Paris, rue d’Amsterdam and in Honfleur, rue de Neubourg. Baudelaire had known Whistler since the latter had first been to Paris in 1855. His etchings of the River Thames had been on view in Paris in 1862, where Baudelaire had seen them and praised them in several articles. Nadar (1820-1920) was a French photographer, caricaturist and balloonist who had just inaugurated his balloon “Le Géant” with a flight on 4. October 1863, where he flew with 30 people from the Champ-de-Mars to the city of Meaux. Provenance: Du Bourg de Bozas (I, 1990, partie du n° 161). Reference : Correspondance, II, p. 326..

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Baudelaire, Charles

französischer Schriftsteller und einer der bedeutendsten Lyriker der französischen Sprache (1821-1867). Portraitphotographie ohne Unterschrift. 232 : 182 mm.
1.500 € (81771)

Kollodiumnegativ, Photoglyptie auf Papier (232 x 182 mm), auf Originalkarton montiert (347 x 259 mm) und beschriftet. Das berühmteste Portrait von Baudelaire von Carjat aufgenommen und um 1862 in der Galerie Contemporaine veröffentlicht. Dieses berühmte Porträt entstand um 1862 und Baudelaire notierte in seinen Notizbüchern: „Cela [le portrait] n'est pas parfait, parce que cette perfection est impossible, mais j'ai rarement vu quelque chose d'aussi bien“ [Übersetzung: Es [das Portrait] ist nicht perfekt, weil diese Perfektion unmöglich ist, aber ich habe selten so etwas Gutes gesehen".

(Etienne Carjat, S. 22). Exemplar auf Originalkarton beschriftet „Ch. Baudelaire, né à Paris en 1821, mort en 1867" und oben mit den Angaben "Galerie contemporaine" und "Cliché Carjat et Cie“ (rechts unter dem Bild). „Phot. Goupil et Cie“ (mittig unter Bild) und "126, Boul. Magenta. Paris" (links unter dem Bild). Kleines Fehlstück am Untersatzkarton in der oberen rechten Ecke..

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Baudelaire, Charles

französischer Schriftsteller und einer der bedeutendsten Lyriker der französischen Sprache (1821-1867). Eigenh. Brief mit Unterschrift. ohne Ort und Datum [ca. 1857/58]. 8vo. 1 p. Braune Tinte .
4.500 € (81783)

An seinen Kopisten Edmond Laumonier. Adresse auf der Rückseite des zweiten Blattes "Monsieur Laumonier C.B.". „[…] Mais je n’ai aucune intention de me priver de votre obligeance. Seulement, je suis contraint, pour longtemps, de donner plusieurs jours à une affaire plusieurs jours à une autre ! Je présume que j’aurais de l’ouvrage à vous donner lundi soir. Bien à vous C.B.“ Baudelaire bittet Laumonier um Geduld, da ihn eine Angelegenheit mehr Zeit koste. Am Montagabend könne er mit Arbeit rechnen.

Als Kopist lag die Aufgabe Laumoniers darin, die Text ab- bzw. ins Reine zu schreiben. Charles Baudelaire arbeitete mit Edmond Laumonier an der Übersetzung von Edgar Allan Poes Kurzgeschichten. Die Übersetzungen erschienen zunächst in Zeitungen und dann in einem Sammelband unter dem Titel „Histoires extraordinaires“. 1856 publizierte Beaudelaire den 330 Seiten starken Band mit Erzählungen von Poe und machte ihn damit den französischen Lesern in einem längeren Vorwort bekannt. Im darauffolgenden Jahr gab derselbe Verlag weitere Poe-Übersetzung von Charles Baudelaire in einem Band von 440 Seiten heraus. Es folgten die „Aventures d'Arthur Gordon Pym“ im Jahr 1858 und „Euréka“ in 1864, sowie die „Histoires grotesques et sérieuses“ in 1865. Diese Werke von Edgar Allen Poe brachte sein kongenialer Übersetzer dem französischen ublikum näher: Drei Bände mit Kurzgeschichten „Außergewöhnliche Geschichten“, „Neue außergewöhnliche Geschichten“ und „Groteske und ernste Geschichten“, den Roman „Die Erzählung von Arthur Gordon Pym von Nantucket“ und das Essay „Eureka: A Prose Poem“. Charles Baudelaire selbst war einer der bedeutendsten Lyriker der französischen Sprache. Er ist vor allem durch seine Gedichtsammlung „Les Fleurs du Mal“ (Die Blumen des Bösen), eine Sammlung von 100 Gedichten, bekannt geworden..

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Baudelaire, Charles

French poet (1821-1867). Autograph letter signed "Charles Baudelaire". N. p. 12mo. 1 p. With autograph address.
22.000 € (61427/BN37248)

To Émile Marcelin, editor of the magazin "La Vie parisienne", asking him to return Baudelaire's translation of two novels and an essay by Edgar Allan Poe, entitled "Habitations imaginaires", to the journalist Julien Lemer, who "will do with it what he wants": "Un extrême besoin d'argent me servira d'excuse auprès de vous si je vous reprends les habitations imaginaires, et si je vous prie de les remettre à Julien Lemer qui en fera ce qu'il voudra. - En vérité je n'ai pas de chance auprès de vous.

J'espère que je me dédommagerai chez vous par un paquet de poèmes en proses. J'en ai bien une trentaine sur ma table mais ce sont des horreurs et des monstruosités qui feraient avorter vos lectrices enceintes. [...]". - Baudelaire explains his decision with an "extreme need of money", although it remains unclear what arrangement he had with Marcelin, whose highly successful magazin had only been lauched in February 1863. The extreme bitterness that speaks from the second part of the letter points to a conflictual relationship, as Baudelaire emphasizes that he "doesn't have a chance" with Marcelin. Despite this assumption, he announces to compensate the recipient with a "package of prose poems", while also ascertaining that the poems "are horrors and monstrosities that will cause your pregnant readers to abort". - Baudelaire's plan to publish his translations of Poe's novels "The domain of Arnheim" (1847) and "Landor's cottage" (1849), as well as the unusual essay "The Philosophy of Furniture" (1840) in a collection entitled "Habitations imaginaires" failed. They were ultimately part of the bigger anthology of Poe translations "Histoires grotesques et sérieuses" (Michel Lévy frères, Paris 1864). - Somewhat brownstained and dusted..

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Baudelaire, Charles

French poet (1821-1867). Autograph letter signed ("C. B."). N. p. o. d. 8vo. 1 p. on bifolium.
12.500 € (80883/BN52762)

To his publisher Eugène de Broise, transmitting a caption for his portrait by Félix Bracquemond that was to be sent to the journalist Arsène Houssaye together with the permission to print the portrait as part of the advertising campaign for the second edtion of "Les Fleurs du mal": "Note pour M. De Broise, pour être remise à M. Arsène Houssaye, en même temps que l'autorisation de tirage du portrait de Bracquemond. 'Le portrait de Charles Baudelaire que nous offrons à nos abonnés, dessiné et gravé par M.

Bracquemond, orne la deuxième édition des Fleurs du Mal, qui vient de paraître à la librairie Malassis et De Broise, augmentée de trente cinq poëmes nouveaux'. De plus, il faut penser à ceci, c'est que le portrait n'est pas accompagné du nom, et que si c'est inutile pour le volume, c'est indispensable pour le journal. M. Arsène Houssaye arrangera d'ailleurs la réclame à sa guise". - The artist Félix Bracquemond (1833-1914), a close friend of Eugène de Broise's better known co-publisher Auguste Poulet-Malassis, originally suggested an allegorical frontispiece for the second edition of "Les Fleurs du mal". Baudelaire rejected Bracquemond's allegorical etching and was instead portrayed. The publications of Baudelaire's chef-d'œuvre caused major scandals. In 1857, the first edition was partly censored and both Baudelaire and his editor were later fined for offending public moral. As a result of the scandals, the publishing house had to file bankruptcy in 1862. Poulet-Malassis was briefly imprisoned due to his debt and subsequently went to Belgium. Nevertheless, he tirelessly continued to publish the works of Baudelaire and other scandalous texts. - With severals stains, some browning, and a small missing corner (not affecting the text)..

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Baudelaire, Charles

frz. Schriftsteller (1821-1867). Eigenh. Brief mit U. ("Ch. Baudelaire"). [Brüssel. 1 S. auf Doppelblkatt. Kl.-4to.
12.500 € (80884/BN52763)

An den Schriftsteller Noël Parfait, damals Lektor beim Verleger Michel Lévy, über seine Arbeit an der Übersetzung von Edgar Allan Poes "Tales of the Grotesque and Arabesque" und insbesondere über dessen Kurzgeschichte "Das Geheimnis der Marie Rogêt", die Baudelaire für ein Meisterwerk hielt ("un chef-d'oeuvre, une merveille", Lettres): "Mille remerciements! vous me tirez d'angoisse. Toutes les fois que je croirai pouvoir me dispenser de lire une 2e épreuve, j'écrirai sur l'épreuve: M.

Parfait relira et donnera le bon à tirer. J'ai reçu d'Honfleur ma grosse édition. J'ai un bon texte sous les yeux. Quand Marie Roget sera tirée, n'oubliez pas de transmettre les bonnes feuilles à Pauchet, secrétaire de l'Opinion nationale, qui m'a payé le manuscrit et à qui je l'ai repris. - Prière à lui de publier au plus vite. Ce sera une excellente annonce pour le livre. Hier soir pour me soulager du tintouin Marie Roget, je me suis livré à l'ale et au porto, et dans cet état, j'ai écrit à Michel [Lévy] une lettre un peu vive. S'il est offensé, demandez-lui pardon pour moi!" - Stellenweise geringfügiger Papierdurchbruch durch Tintenfraß..

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Baudelaire, Charles

French poet (1821-1867). Autograph letter signed ("Ch. Baudelaire"). [Paris]. 29.09.1858. 8vo. 2 pp. on bifolium. With autograph address.
6.500 € (86185/BN57141)

To the journalist and editor Paul Mantz (1821-95), apologizing for a further delay in the completion of his famous article on Théophile Gautier for "L'Artiste". Baudelaire cites obligations for "La Revue Contemporaine" as the cause but promises to finish immediately afterwards. He hopes that the article will be "good enough" for Mantz and Gautier, himself an editor at "L'Artiste", to excuse "such tardiness". In closing, Baudelaire announces that he is keen to write a review of Charles Asselineau’s "La double vie" as soon as the Gautier article is done: "Il faut que vous m'excusiez une fois, une seule fois encore.

Je suis repris par la Revue Contemporaine pour 5 jours et l'article Gautier n'est qu'à moitié chemin. Je ne pourrai donc m'y remettre que mardi, et la journée de mardi suffira pour le finir. Il y a encore du caricaturisme à l'imprimerie, et c’est même la partie la plus ennuyante; croyez que je suis très honteux, mais j’espère que l’article sera assez bien fait pour que Théophile et vous me pardonniez tant d’inexactitude. Je tiens vivement à me charger du livre d'Asselineau (la Double vie). L’article sera fait le lendemain du Gautier [...]". - Baudelaire’s article on Théophile Gautier ultimately appeared on 13 March 1859, whereas the review of "La double vie" appeared as early as 9 January 1859, both in "L'Artiste". Later in 1859, the Gautier article would appear as a monograph with a congratulatory letter by Victor Hugo to Baudelaire serving as its preface. Charles Asselineau (1820-74) was one Baudelaire's closest friends and had supported the first publication of "Les Fleurs du Mal" in 1857. He also wrote the first biography of Baudelaire, published in 1869. - Traces of folds. A tear from breaking the seal; insignificant tears and some browning..

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Baudelaire, Charles

French poet (1821-1867). Autograph letter signed "Carlos". [Lyon]. 4to. 3 pp. on bifolium. With autograph address. In French.
38.000 € (91325/BN60357)

Beautiful juvenile letter to his half-brother Alphonse, thanking him for a "beautiful edition of Juvenal" and promising to study so as to achieve good grades. Baudelaire, then a 12-year-old schoolboy at the Collège Royal de Lyon, had received gifts and awards for his good performance, although he must "shamefully admit" that he "obtained these advantages without much effort". Therefore, he promises to improve: "this year I want to cram heavily so that if I do not succeed, I shall have nothing for which to blame myself".

He describes the excitement of receiving the awards and gifts that motivated him: "It is really nice to hear your name proclaimed for an award, to which you add this sentence 7 times nominated! Nominated in all subjects! And then it's your mother or father who crowns you! [...] With these prizes, one accumulates book after book, and then the gifts of the parents and then those of the brother too. Because they are beautiful". Finally, he explains with the help of three sketches the gift of a phenakistiscope that he had received from his stepfather Jacques Aupick: "This word is as strange as the invention. [...] It is a cardboard box in which there is a small mirror that is placed on a table between two candles. There is also a handle to which a cardboard circle with small holes all around is adapted. On top of it we add another cardboard drawing, the drawing turned towards the mirror. Then one makes turn, and one looks by the small holes in the mirror where one sees very pretty drawings". The phenakistiscope was the first widespread animation device that created a fluent illusion of motion. It was invented in 1832, only one year before the young Charles Baudelaire received this novelty from his stepfather. - A fascinating letter that provides a valuable insight into Baudelaire's childhood. Good grades without much effort is a fitting summary of his school career. While his high intelligence and intellectual precociousness were obvious, he was also erratic in his studies and was often scolded for idleness. - Traces of folds. With a tear from breaking the seal and minor tears to the folds but no text loss. Some browning and somewhat creased overall..

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Baudelaire, Charles

French poet (1821-1867). Autograph letter signed ("Ch. Baudelaire"). [Paris]. 8vo. 3 pp. on bifolium. In French.
12.500 € (91377/BN60432)

Important letter to Arsène Houssaye, desperately requesting an advance on articles or a loan, as he is facing eviction, and offering valuable hints at his current work, which mostly remained unpublished during Baudelaire's lifetime: "If you do not come to my rescue today, I will find myself today even without lodging, and in a situation in which I will no longer have the necessary rest to work a little. I always hoped that La Presse would begin [to print] my Variétés [a section of his diary] and would slowly continue week by week or fortnight by fortnight.

It is, I assure you, with deep regret that I address myself to your purse but to whom do I address myself at this moment? No one is in Paris. It will be, if you wish, an advance, which you will repay, or a loan; for if I consider the work finished, I know someone who will advance me the whole amount. The sum I need is too great for me to have any right to ask you for it, but 250 fr., which probably represents two large Variétés-articles that you have, might allow me to put off my man for a few days. Permit me, I beg you, to insist vigorously, as on a serious matter, and not to speak of recognition. It is the fashion of those who forget" (transl.). In a long postscript, Baudelaire mentions his "Petits Poèmes en prose", better known under the later title "Le Spleen de Paris", his posthumously published diatribe "L'esprit et le style de M. Villemain", ideas for new titles that feature in his diaries and the autobiographical fragment "Mon cœur mis à nu" and he announces to visit Houssaye: "It is not surprising that I torment you to try [to have] a work of mine in La Presse. I have many other things in my mind than the Poèmes and Villemain. Everything could be broken up. I found two new titles: Fusées et Suggestions / Soixante Six Suggestions. I did not know until yesterday that I would be obliged to assail you in this way; do all you can, not to get me out of trouble but to help me lengthen the belt. I still have a little bit of copy with me but I would have liked to extend it. I will go and see you today". - Baudelaire's plea was successful, as Arsène Houssaye published some of the "Petits Poèmes" in La Presse on 26 August, 27 August, and 24 September 1862. - With several small tears and one larger tear due to ink corrosion affecting the text. Somewhat brittle..

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Baudelaire, Charles

E. Brief mit U.
Autograph ist nicht mehr verfügbar

Charles Baudelaire (1821–1867), Schriftsteller. E. Brief mit Initialen. O. O. u. D. 1 S. Gr.-8°. – An einen „cher ami“, dem er mitteilt, daß er nun endlich, nachdem er zwei bis drei Stunden zwischen Palais und „Bureau des prisons“ umher geirrt sei, seine Erlaubnis erhalten habe. Er sei von einer Stelle zu anderen und von einem Herrn zum nächsten geschickt worden, da sich niemand zuständig gefühlt habe. Schließlich habe ihm M. Dufaure um des lieben Friedens willen die Erlaubnis erteilt: „[...] Etre allé deux fois aux prisons, avoir été renvoyé deux fois encore à M. Guerton, avoir reçu de M. Guerton cette réponse, que ça ne le regardait plus, mais que ça regardait M. Larousse, attendu que l’affaire allait en Correctionnelle (vous l’ignorez peut-être) – être allé chez M. Larousse qui m’a dit que ça ne le regardait pas, mais que ça regardait le bureau des prisons. Enfin M. [...] Dufaure, de guerre las, m’a octroyé ma permission […]“. – Mit kleinen Randläsuren und papierbedingt leicht gebräunt, sonst wohlerhalten.


Baudelaire, Charles

"Errata pour les Fantômes Parisiens". Manuscrit autographe.
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Corrections pour le poème "Les Sept Vieillards des Fleurs du Mal", dédié à Victor Hugo, strophes 2, 3, 10, 11, 13, avec 8 vers refaits. Ainsi la seconde strophe est entièrement refaite: "Un matin, cependant que dans la triste rue | Les maisons dont la brume augmentait la hauteur | Simulaient les deux quais d'une rivère accrue, | Et que, décor semblable à l'âme de l'acteur, | Un brouillard sale et jaune indonait tout l'espace, | Je suivais, &c ....... [...]".


Baudelaire, Charles

Lettre dictée.
Autograph ist nicht mehr verfügbar

Èmouvante lettre à sa mère. Une des toutes dernières de Baudelaire avant l'aphasie. "[...] J'avais l'intention de retarder mon voyage de Paris jusqu'a ce que j'eusse fini un travail et reçu quelques acomptes pour l'Hotel; mais depuis trois jours, depuis ma dernière lettre une crise nouvelle est survenue et me voilà impotent [...] Le médecin qui a la bonté d'écrire sous ma dictée t'engage à ne pas te monter la tête et me dit que dans quelques jours je serai prêt à rependre mon travail [...]". - Cl. Pichois (ed.): Correspondance. Bibl. de la Pléiade, t. II, p. 628. Ancienne collection Armand Godoy (1982, no. 213).


Baudelaire, Charles

Lettre autographe signée ("Charles").
Autograph ist nicht mehr verfügbar

Après avoir réglé quelques questions financières, Baudelaire parle de son travail: "[...] Je considère come sûr que mon malheureux livre [Tome premier des Traductions d'Edgar Allan Poe] serait fini dans huit jours! - à la condition de rester absolument enfermé. - Il me resterait encore près de trois semaines pour finir les articles arriérés - Caricature, Plans de Drames &c [...]". - Il désirerait être soulagé de ses problèmes, financiers, être délivré: "[...] pendant tout le mois de la nécessité de courir sans cesse pour emprunter de l'argent [...]". De cette façon, il pourrait consacrer le maximum de temps à son travail. Il voudrait donc qu'elle lui prêtât de l'argent. Il n'ira plus au restaurant, la concierge ou une femme de ménage se chargera de faire les provisions: "[...] Je saurai donc une fois dans ma vie le résultat d'une claustration absolue d'un mois [...]". Ce jour, il va aller au journal "Paris", "savoir quand décidément on m'imprime". - Le "Paris", dirigé par un cousin des Goncourt, publiait des traductions de Poe par Baudelaire. Les 13 et 15 novembre, il donnera "Le Chat noir" et "Morella".


Baudelaire, Charles

Lettre autographe signée ("Ch. Baudelaire").
Autograph ist nicht mehr verfügbar

À sa mère, Madame Aupick: "Je t'ecris très sommairement [...] Mes affaires vont à peu près bien. - Sauf la question terrible des dépenses. - J'ai payé mille francs de dettes urgentes, mais j'ai reçu beaucoup plus, et, comme je suis arrivé à l'état de provincial, je souffre horriblement de cette nécessité de dépenser 20 et 30 francs par jour. Je ne quitterai Paris qu'après avoir résolu la question du Drame, je te récrirai à ce sujet. - Si je n'avais pas été réellement contraint de venir à Paris, je n'y serais pas venu. Ce n'est pas seulement les dépenses qui m'affligent, mais, ce qui est plus grave, l'impossibilité de clairvoyance et de concentration de ma pensée. Je suis étourdi, abruti, abêti; tu sais que j'avais pris l'habitude d'une pensée lente et patiente, l'habitude des journées heureuses. Je ne puis pas, tu le comprends facilement, te développer l'emploi de mes journées, minutieusement. Ce qu'il faut avouer, c'est que dans cette maudite ville, inondée de chaleur, de lumière et de poussière, il faut retourner plusieurs fois chez chaque personne dont on a besoin pour la trouver. Ainsi, le travail a disparu, et mon envie de revenir est excessive - car si les dépenses monstrueuses me tourmentent, il y a quelque chose qui me tourmente bien plus, c'est la fuite des journées sottement employées [...]".


Baudelaire, Charles

Autograph document signed.
Autograph ist nicht mehr verfügbar

The document is a bill of exchange hand written by Baudelaire, getting obliged to pay "On March 1st next, I will pay to Monsieur Cousinet, or to his order the amount of one hundred and ninety francs, value received in goods". Baudelaire adds beneath his signature, his own address "17 quai d'Anjou" in his hand, where he lived between 1843 and 1846. Two stamps validating the document, one blind embossed, to the front. To the verso Cousinet transfers his credit, in Paris, 24th February 1844, "value in goods" to Mr. Dehaynin father & son, signing their acceptance as well as a witness signature. - Irregularly trimmed, with some light overall age wear and with few pin holes, one close to the signature although not affecting it. - Louis Cousinet was a Restaurateur at the Tour d'Argent in Paris. Baudelaire used to eat at his restaurant, often with friends and without money to pay his bills. Mr Dehaynin was involved in coal business, supplying lighting and heating in Paris and even in banking.


Baudelaire, Charles

Autograph letter signed „Charles“.
Autograph ist nicht mehr verfügbar

Long letter about his financial trouble and his grudge against Maître Ancelle. Baudelaire hopes he will only have to negotiate with M. Jaquotot, Mme Aupick’s lawyer. He finds M. Ancelle’s methods deplorable and disloyal, whereas he is very satisfied with M. Jaquotot who has stayed completely calm and with whom he has analyzed his debts and the ways to deal with them. He expects to soon get the 3000 Francs that his mother has promised him and that are probably withheld by M. Ancelle, and he hopes to join her soon in Honfleur. “Je craignais que cette conférence ne fût un piège pour amener une réconciliation forcée. […] M. Jaquotot a commencé par me reprocher très vivement ma violence, et m'a demandé ensuite quels étaient mes griefs. J'ai d'abord parlé de l'éloignement de ce maudit Neuilly, des occupations multipliées d'Ancelle qui ne lui permettaient jamais de faire juste et à temps ce qu'il fallait faire, de ses habitudes déplorables d'esprit, de sa légèreté, de son étourderie, et enfin de toutes ses petites déloyautés qui avaient pour résultat, non seulement de me nuire, mais aussi de m'exaspérer. […] Tout cela est très délicat, c'est pour te complaire, et aussi à cause de l'envie que j'ai de m'en aller, que j'attends froidement, car une rancune qui n'est pas du tout calmée me poussait à brusquer les choses, au risque de tout sacrifier, considérant une rupture absolue comme la chose la plus heureuse qui puisse m'arriver. Mais tu ne penses pas de même ; j'ignore pourquoi et je me soumets, c'est-à-dire que je ne provoquerai pas cette rupture. Tu m'accuses de t'accuser. C'est absurde. Comment puis-je t'accuser au moment où tu me rends un immense service, au moment où je dois être plein de reconnaissance, au moment où tu m'offres un abri ? Seulement je déplore une manière de voir qui m'a beaucoup nui, je déplore que tu m'aies caché certaines choses, que tu sois allée trop vite en besogne et sans m'avertir. […] Maintenant, à la grâce de Dieu ! -- Que de fatigues pour des choses si simples ! Je suis bien las et je voudrais bien travailler. Je t'embrasse de tout coeur”. – Trailed by his creditors, Baudelaire had trouble bearing the investigation conducted by Narcisse Ancelle in February when he had come to his apartment on quai Voltaire to interrogate the proprietor about Baudelaire’s mores and habits. Beside himself, the poet had threatened to slap the notary in the face in front of his wife and children, accepting to be prosecuted for assault. Gradually, he calmed down, decided against going to Honfleur and went instead for a few days to Corbeil in order to check on the printing process of Edgar Allan Poe’s novel ‘The Narrative of Arthur Gordon Pym of Nantucket’. Reference: Correspondance, I, p. 474 and annotations. Attached to this:] Jaquotot, Antoine. Autographe letter signed to Mme Aupick. Paris 3 March 1858 (3 p. in-8). He confirms the encounter with Baudelaire and accepts to serve as an intermediary should Mme Aupick desire it.]


Baudelaire, Charles

Eigenh. Billet mit Unterschrift „Ch. Baudelaire“.
Autograph ist nicht mehr verfügbar

An den Sekretär der Revue européenne, für die er einen Aufsatz über Richard Wagner verfasst hatte: „Je vous serai bien obligé de penser aux deux exemplaires de la même épreuve. Le but est, qu’au cas où M. Lacaussade [rédacteur en chef de la Revue européenne] me conseillerait un remaniement, je puisse garder chez moi la primitive version. Plus, le manuscrit que je vous renverrai“. Tannhäuser wurde 1850 in Weimar uraufgeführt, 1857 wurde Tannhäuser in Anwesenheit von Napoleon III. aufgeführt. Baudelaires Werk erschien zuerst bei Dentu und wurde dann in L’Art nachgedruckt. Correspondance, Pléiade, II, p. 133.