Martinu, Bohuslav
tschechischer Komponist des Neoklassizismus (1890-1959). Eigenhändiger Brief mit Unterschrift. [Nizza]. 4to. 2 pp. Mit eigenh. Kuvert.
$ 2,135 / 2.000 €
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An den rumänisch-französischen Marcel Mihalovici (1898-1985), den er trotz des schlechten Wetters gerne einladen möchte: „Cela te donnerait des idées d’écrire une Sonate pour piano, imagine-toi que j’en ai écrit une, la première!! Quelle décadence! Nous avons entendu ta causerie ou tu as fonctionné tout seul. On a entendu Nonet et Cello Sonata“.
Über seinen Freund, den am 19. September 1954 verstorbenen Komponisten Tibor Harsanyi (1898-1954): „Plus je reste ici, même caché et à l’abri, plus je pense à ce pauvre Tibor qui ne sait pas qu’il est Français et alors il n’ose pas dire “M– !” à ses compatriotes; puisqu’il ne sait pas.
Alors il se ronge et rouspète […] Mais assez des souvenirs. Nous avons entendu chef d’œuvre de Varreze [Déserts de Varèse], j’espère que tu ne l’as pas manqué, ayant été pris par la production de tes opéras, parce qu’il m’a semblé entendre ta voix d’enthousiasme parmi les admirateurs. Mon vieux nous n’avons plus la chance de se placer, c’est fini ! On n’a pas donné mon nom à une rue à Prague mais à une place à Policka […]“ - Er freut sich über den Erfolg der Opern seines Freundes: „mais fais attention tu seras bientôt comme Monique [Haas, Pianistin, die Frau von Mihalovici] et vous ne vous verrez plus, comme c’est arrivé à ce jeune couple de mariés dont la mariée travaillait pendant les jours et lui pendant les nuits […] et quand ils se sont rencontrés après des années par hasard sur l’escalier ils ne se sont pas reconnu […]“.